Laïka raconte |
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J'avais demandé à un couple d'amis marseillais de nous accompagner pour cette fête. Pour être en forme le lendemain, nous ne nous sommes pas couchés trop tard. Nous avons raccompagné I. et F. dans mon appartement où ils logeaient et sommes rentrés nous coucher avec mon maître. Le samedi, nous nous étions donnés rendez-vous vers 12h. Nous partîmes avec une seule voiture. Vers 17h, nous nous sommes arrêtés à Toulouse visiter un magasin de confection de cuir dont F. avait l'adresse. C'était un jeune créateur. Il n'avait que quelques modèles en magasin : I. essaya une petite jupe en cuir et moi un serre-taille en cuir verni. Mon maître, subjugué, décida de me l'offrir. Ensuite, nous nous rendîmes aux Galeries Lafayette afin d'acheter des bas résille. Ce fut une longue aventure car une seule caisse était ouverte et la pauvre caissière ne savait plus où donner de la tête. Elle se trompa sur le prix et nous dûmes refaire la queue pour corriger cette erreur. Enfin, nous étions enfin habillées pour ce soir.
Après le champagne, mon maître m'enferma dans la cage pendant un bon moment. Je me sentais en sécurité et j'étais bien. On me regardait, une maîtresse m'apporta même un cendrier pour que je puisse fumer ma cigarette. C'était vraiment agréable car le sol de la cage était couvert d'une douce moquette rouge et, si elle n'était pas grande, la cage me permettait quand même une position relativement détendue. Alors que j'étais en cage, mon maître observait ce qui se passait dans la grande salle du fond. Puis il vint me libérer et entreprit un bondage. Je m'assis sur un grand tabouret et mon maître me bondagea très joliment. Puis il me prêta à une maîtresse qui me bondagea les seins. C'était la première fois et j'avais peur d'avoir mal car j'avais les seins un peu gonflés. Finalement ce ne fut pas aussi terrible que ce que j'imaginais. Cependant, je ne trouvais pas cela très esthétique, surtout après avoir vu les photos...
Puis mon maître me libéra et m'offrit une petite pause champagne. Cette pause me permit d'observer un peu ce qui se passait autour de moi. De superbes scènes de domination se déroulaient devant mes yeux. C'était magnifique et je sentais dans ce lieu ce que j'attendais d'un donjon : le respect, la beauté, le SM dans ce qu'il a de plus émouvant. Mon maître semblait aussi très heureux. Il eut envie de me punir dans la petite salle qui était plus intime. Il m'attacha aux chaînes le long du mur, face à lui. Il me fouetta les seins et pendant qu'il me fouettait j'entendais des cris dans la salle d'à côté. Je fis part de mes craintes à mon maître. Il alla voir ce qui se passait et me dit qu'un maître était en train de tirer la langue de sa soumise. J'imaginais la scène et cela m'angoissait beaucoup. Notre séance terminée j'allais voir ce qui se passait. La jeune soumise était à quatre pattes. D'un côté son maître lui tirait la langue et de l'autre un soumis lui faisait un fist-fucking. Cela m'impressionna mais je sentais que l'acte était maîtrisé. Rien de dangereux ne se faisait ici. Il était très tard et F. et I. vinrent nous souhaiter une bonne nuit. Ils semblaient eux aussi, ravis de leur soirée. Les gens commençaient à partir. Avant d'aller nous coucher mon maître tenait à m'attacher sur la roue. Au centre de la roue il y avait une sorte d'essieu très haut auquel il m'attacha les jambes. J'étais couchée sur la roue les jambes en l'air à 90° sur l'essieu, mon corps reposant sur une des branches de la roue. Il m'attacha également les poignets sur la roue. C'était vraiment très inconfortable et je commençais à être vraiment fatiguée. Je pleurais, j'en avais marre. A. commença alors à me fouetter. Je tentais d'avaler mes pleurs et alors qu'ils redoublaient, je sentais en moi une drôle d'impression, une sorte de soulagement de détente. C'était la première fois que je ressentais cela, je pense que la fatigue aidant, je n'avais plus la force de résister et toute la tension se relâchait. J'entendais autour de moi : "elle est courageuse", "elle pleure", "c'est bien"... Ma punition s'arrêta enfin... Je me recroquevillais sur moi même tentant de cacher mes dernières larmes... Je rejetais mon maître, je lui en voulais de me faire souffrir. A. s'assied à côté de moi, quelqu'un me donne une veste, peu à peu, je me calme... Mon maître m'aime, je le regarde tendrement, mon bel amour, pour toi, je veux être la plus soumise, la plus forte la plus belle. Je crois que cette soirée est une des plus belle que j'ai passé, celle où j'ai sentis que je me dépassais... |