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Laïka raconte
Arc-en-Ciel à Carcassonne
(18.03.2001)



Alain, le patron du sauna l’Arc-en-Ciel, a en effet accepté de prêter son local pour une soirée par mois afin que le SM puisse s’épanouir dans la Cité. M., l’organisateur de ces soirées, nous avaient contactés lors d’une soirée à Toulouse pour nous faire part de son projet. Et voilà, c’est fait.
Pour cette soirée particulière, mon maître avait choisi de me vêtir d’une combinaison en latex liquide. Dès le début de l’après-midi, nous commençames la première couche puis trois autres suivirent. le résultat était superbe. J’avais enfiler un bonnet de bain sur la tête et mon visage était lui aussi recouvert de latex. Le séchage occupa le reste de l’après-midi, jusqu’à notre départ. Mon maître quant à lui avait revêtu un pantalon de cuir et un joli top camouflage transparent que je lui avait déniché dans la semaine dans une boutique pour “miquettes”.
Après 1h30 de route, nous arrivâmes à Carcassonne. Le sauna avait été aménagé de façon très sympathique : au rez-de-chaussée, une soumise nous accueillit au bar. La salle tamisée comportait de confortables canapés, une cage métallique ainsi que des poutres permettant d’attacher les soumis(es). M. nous a ensuite fait descendre un étroit escalier menant au donjon proprement dit. Une salle petite mais très bien agencée nous attendait. Tout un mur était consacré aux divers objets de délice (fouets, cravaches, menottes, pinces...). M. nous raconta que la plupart de ces objets avaient été détournés de leur utilisation d’origine, transformés, pour devenir ces sympathiques instruments. L’idée nous a paru très sympathique car avouons-le, tout maître qui se respecte se doit d’être avant tout un bon bricoleur. Le mur adjacent comportait une large poutre sur laquelle étaient fixés des chaînes, des cordes et des mousquetons. Le mur d’en face accueillait un canapé permettant d’assister au spectacle. Là aussi, la lumière avait été bien étudiée et permettait d’éclairer “la scène” de pleins feux.
Après avoir visité les lieux, le patron nous a présenté un couple qui venait d’arriver. La femme était très jeune et avait une allure un peu enfantine (je découvrais par la suite qu’elle était dominatrice). L’homme, beaucoup plus âgé, était lui aussi dominateur. Peu à peu, au cours de l’apéritif, trois autres couples firent leur entrée ainsi qu’une jeune femme, seule. Nous fîmes connaissance autour d’un buffet appétissant. Nous connaissions déjà l’un des couples que nous avions rencontré à Toulouse. Les deux autres couples nous parurent très sympathiques. La jeune femme seule, en revanche, se mêla peu à la conversation et elle nous quitta tôt dans la soirée.
Une fois restaurés, l’un des maîtres bondagea sa soumise, l’attacha au bout d’une laisse et lui demanda de saluer tous les maîtres “comme elle savait le faire”. Elle fit le tour de la pièce à quatre pattes, s’arrêtant devant chaque maître pour lui baiser les pieds. Son maître lui demanda ensuite de se relever. Elle devait désormais se présenter à chaque maître et leur demander l’honneur de se faire punir de 5 coups de l’instrument de leur choix. Elle reçut ainsi cinq fessées, cinq coups de fouet, cinq pincements sur les seins et cinq coups de cravache. Elle était ravie. Son maître lui permit d’aller se reposer dans la cage métallique qui fut soigneusement fermée derrière elle.
Mon maître me demanda alors d’aller me placer sous la poutre. Il commença un bondage très serré. L’effet était superbe : les cordes brillaient sur la combinaison de latex et mon maître me laissa debout ainsi un bon moment pour que chacun admire sa petite chienne. Je commençais à avoir des crampes et je remuais un peu. Mon maître perçut mon impatience me demanda de patienter un peu le temps de prendre quelques photos. Puis il me détacha. Je faillis m’écrouler car je ne sentais plus mes jambes. Une petite pause s’imposait. Je demandais à mon maître l’autorisation d’ôter la couche de latex qui me recouvrait le visage ainsi que le bonnet de bain. Il faisait une chaleur étouffante. Il m’autorisa à les ôter et me prêta son aide.
Au cours de mon bondage, un autre maître avait attaché sa soumise sur la cage, les yeux bandés, et il s’amusait avec ses seins et son sexe. Elle prenait beaucoup de plaisir. La soumise était maintenant à quatre pattes au milieu de la pièce et son maître l’inondait de champagne.
Notre petit groupe se dirigea ensuite vers l’étage supérieur. Le jeune couple qui était là nous offrit un joli spectacle : un longue série de fessées au bout de laquelle la soumise se trémoussa de plaisir et de douleur. Un autre couple se plaça à côté et les deux soumises furent fessées avec énergie. Sous la poutre une soumise était attachée sur le dos, les yeux bandés. Un maître et une dominatrice s’occupaient d’elle. Ils lui avaient accroché des pinces aux seins et aux lèvres et l’homme lui frappait l’entrecuisse à la cravache. J’étais à genoux aux pieds de mon maître et j’observais avec attention les réactions des soumises.
Puis, ce fut mon tour. Mon maître me bondagea et m’attacha les poignets et les chevilles aux poutres. Il me fouetta avec notre fouet habituel d’abord puis, attrapa une des cravache qui était suspendue au mur. La cravache était très fine et se terminait par une sorte de noeud plastifié. Ce fut très douloureux et notre public était impressionné. Tout à coup mon maître m’asséna un dernier coup très fort : je hurlais. Il me prit dans ses bras, me consola et commença à me détacher.
Après un dernier verre, nous prîmes congé de nos amis et rejoignîmes notre hôtel. Je m’épluchais avec l’aide de mon maître et nous tombâmes tous deux dans un sommeil apaisé.