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Laïka raconte
Un anniversaire SM dans le Vaucluse
(23.02.2002)

nfin un week-end de liberté ! Nous avions reçu une invitation pour un week-end assez particulier. Une maîtresse souhaitait organiser une surprise pour l'anniversaire de son soumis. Elle avait loué un gîte en plein milieu du Vaucluse...

"Regardes, c'est superbe" me dit mon Maître en me montrant le vieux presbytère qui jouxtait le gîte.
Oui, le lieu était vraiment magique. Nous étions sur les hauteurs du Vaucluse, avec une vue sur toute la vallée. Une grande arche en pierre nous avait accueillis à l'entrée du village et nous arrivions devant le gîte qui serait le cadre de notre week-end.
Nous avions été invités par nos amis d'Aix. F. avait appelé mon Maître pour lui parler de Maîtresse Salomé qui organisait une surprise pour l'anniversaire de son soumis. Nous étions très heureux de revoir F. et I. et c'était l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes partageant notre passion.
Il était près de 20 h, ce vendredi soir. Nous fûmes accueillis par F. et I. qui avaient passé une partie de l'après-midi au gîte afin de terminer les derniers préparatifs.
F. nous présenta immédiatement Maîtresse Salomé qui nous paru très sympathique. Celle-ci nous conduisit auprès de son soumis qui était attaché dans une sorte de camisole, les yeux bandés et ce depuis près de 24 h. Nous saluâmes tout le monde puis I. nous fit faire le tour du gîte.
Au rez-de-chaussée, on trouvait un premier donjon, "réservé au SM hard". Le donjon était assez bien équipé : croix de Saint-André, palan, fouets et cravaches en tout genre, et quelques canapés. Il y avait aussi une grande cuisine où nous déposâmes nos victuailles. Au premier étage, un autre donjon "pour le SM soft", une salle de bain réservée aux jeux d'eau et une table gynécologique, ainsi que quelques chambres. Au 3e étage, I. nous montra notre chambre que nous allions partager avec nos amis. Enfin, au 4e, se trouvaient les douches et d'autres chambres.
Avant que nous allions nous doucher, Maîtresse Salomé tendit à mon Maître un document qui précisait les quelques règles de ce week-end.
Après une bonne douche, je retrouvais mon Maître dans notre chambre. Il était en pleine discussion avec F. car cela faisait un bon moment que nous ne nous étions pas vus.
Je lui demandais comment il souhaitait que je m'habille. Il porta son choix sur un serre-taille en cuir verni accompagné d'un petit haut en cuir, avec des bas résille et de hauts talons. Puis nous remontâmes aux douches avec I. pour la traditionnelle séance de maquillage. C'était un moment agréable pour nous, nous bavardions entre filles, échangions nos petits secrets...
Mon Maître avait revêtu un pantalon de cuir et un haut de la même matière, ainsi que de grandes bottes lacées et sa belle casquette en cuir avec une étoile rouge dessus.
Nous étions fin prêts pour descendre rejoindre la joyeuse compagnie...C'était l'heure du repas et la cuisine ressemblait à un champ de bataiille. Sur ordre de mon Maître, j'entrais dans la bataille afin d'atteindre le réfrigérateur. Nos compagnons ne semblaient pas être de fins gastronomes ce qui m'inquiéta un peu. En effet, j'ai pu observer, que bien souvent, l'appréciation des plaisirs de la table allait de pair avec celle des plaisirs de la vie et de leur délicatesse. Mais mon Maître et moi avions tout prévu. J'atteignais le réfrigérateur, non sans m'être fait caresser les fesses deux ou trois fois et avoir d'un regard foudroyant, fait comprendre à ces "caresseurs" que je n'appréciais pas cette liberté.
Nous trouvâmes un petit coin avec mon Maître, F. et I., et nous régalâmes de magret de canard fumé avec un bon vin. Je fis part à mon Maître de mes craintes : nous étions apparemment en présence de quelques couples échangistes pour lesquels les règles du SM étaient superflues. Mais cela n'allait pas gâcher notre plaisir. Nous discutâmes longuement et Salomé nous expliqua le cas de "la recluse".
Un Maître avait souhaité que sa soumise passe le week-end enfermée dans la cave. Elle était poings et pieds liés, le visage masqué. Elle n'avait pas le droit de parler à qui que ce soit et n'était nourrie qu'au pain et à l'eau. Je trouvais cela magnifique....
Nous nous dirigeâmes vers le donjon "soft" qui était pour le moment moins encombré que le "hard". Mon Maître m'attacha à la croix et commença à me fouetter avec notre fouet doux. Peu à peu, il accentua la force de ses coups et changea de fouet. Je ne connaissais pas celui qu'il avait emprunté. Il était très dur. Je commençais à me tortiller dans tous les sens ce qui eut pour effet de lui plaire énormément. Finalement, il se munit d'une bougie et me décora le corps de cire chaude. Je commençais à pleurer : la journée avait été longue et la fatigue se faisait sentir.
Mon maître me consola puis il me détacha avec attention et délicatesse. Je me réfugiais dans ses bras pour un long câlin.
Nous fîmes ensuite le tour des différents lieux de jeux puis nous nous rendîmes à la cuisine pour y boire un verre. La foule avait déserté et nous pûmes nous asseoir tranquillement. Mon Maître entâma une conversation avec un autre Maître sur ... le bricolage et la meilleure façon de faire tenir des crochets ! Eh oui, le Maître SM doit avoir de bonnes capacités manuelles !!!
Il était près de 2 heures lorsque nous rejoignîmes notre chambre. F. et I. étaient montés un peu avant nous et avaient gentiment laissé allumée une bougie. Nous nous endormîmes dans les bras.

Le lendemain matin, je laissai mon Maître dormir et descendai prendre le petit déjeuner avec F. et I. Chacun racontait ses aventures de la veille et l'ambiance était très sympathique.
Après ma douche, je réveillai mon Maître après lui avoir préparé son petit déjeuner.
Nous décidâmes de profiter de cette belle matinée pour faire quelques photos à l'extérieur. Je revêtai mon petit short en cuir et mes grandes bottes pour une séance photos à la campagne. A genoux dans l'herbe verte, mon maître m'attacha à un arbre comme une petite chienne punie. Puis, nous profitâmes de la beauté du site et des petites criques formées par les rochers pour poursuivre cette séance sous le soleil.
L'heure du déjeuner avait sonné et nous rejoignîmes nos convives pour un repas léger. D'emblée, tout le monde était joueur et le repas fut consacré à la préparation de la vente aux esclaves qui devait avoir lieu l'après-midi. A table, mon Maître m'ordonna de servir nos convives. Il me fit passer un petit tablier de soubrette que tout le monde trouva fort charmant. Nous discutâmes longuement des conditions de la vente de l'après-midi et chacun y allait de sa suggestion. Finalement, il fut décidé qu'il y aurait une vente "soft" et une vente "hard". Mon Maître et moi, et d'autres convives aussi, étions assez surpris de cette distinction entre "soft" et "hard" qui ne nous paraissait pas très claire ni intéressante.
Bref, la vente commença donc dans le donjon "hard". Chaque maître ou maîtresse présentait son ou sa soumis(e) avec ses qualités et ses défauts. Chacun achetait les esclaves avec une monnaie définie à l'avance, pour une durée ou pour des punitions définies en accord avec le maître.
Avec F. et I., mon maître et moi avions choisi de regarder. Mais pour ma part, j'avais les yeux bandés et j'observais toute la vente avec mes oreilles tendues. En effet, mon maître avait décidé de me mettre une cagoule de cuir et de me bander les yeux. C'était la première fois que je passais ainsi plusieurs heures dans le noir, avec pour seuls repères, les sons des voix, les sensations de frôlement... C'était très étrange, angoissant et en même temps, j'apprenais peu à peu à reconnaître les gens, à comprendre ce qui se passait.

Peu à peu, d'autres convives arrivaient pour la soirée. Nous les saluâmes et allâmes nous préparer pour le soir.
La soirée fut très agréable. Les fouets claquaient, la bougie coulait à flots et maîtres(ses) et soumis(es) étaient ravis.
Mon maître et moi attendions avec impatience de trouver un petit coin tranquille pour une séance dans le calme. Nous nous trouvâmes seuls bientôt avec le maître accompagnée de sa recluse. ils étaient vraiment charmants. Chacun respectait le silence des autres et nous pûmes nous livrer à une vraie séance comme mon maître et moi les aimions : l'ambiance était chargée de concentration, tendue, et en même temps très sereine.
Mon maître m'attacha sur une chaise, les yeux bandés. J'étais très angoissée et très curieuse de savoir ce qu'il avait prévu. Il commença par me fouetter doucement les seins, les cuisses, les bras, toutes les parties du corps étaient soumises à cet échauffement. Puis les coups devinrent plus durs. Le silence m'aidait à me concentrer et malgré la douleur, je commençais à me sentir dans cet état merveilleux, où la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Nous nous arrêtâmes bientôt, épuisés mais ravis de ce moment très intense.
Lorsque mon maître me débanda les yeux, je vis le maître et sa recluse. Toujours en silence, nous échangeâmes un sourire : ils avaient apprécié le spectacle. Mon maître et moi prîmes place sur un banc d'écolier et observâmes à notre tour, une superbe scène. La recluse était assise sur un petit banc très bas. Les pieds enchaînés avec une grosse chaîne, elle avait une bougie entre les cuisses. La scène était superbe. Son maître la punit avec une badine qui laissait de très belles marques sur ses cuisses éclairées par la bougie.
Nous échangeâmes nos adresses en espérant nous revoir. Ces personnes partageaient vraiment la même conception du SM que nous : un plaisir mental.
Bien plus tard, alors que la plupart des convives étaient couchés, mon maître et moi profitâmes des lieux pour une séance... d'échange !

Jeu 3 aoû 2006 Aucun commentaire