photo tres belle du sitesituation fantasmante

 

attention:

la suite de cette serie se soir

 

 

 

 

merci les reparateurs d over blog

je peut enfin voir que mes images et photo son visible en ligne 

 

une fois de + on dirait que la photo n apparese pas

donc y il a pas eu de reparartionconsernant les photo et images meme les nouvelles

a quand le retour a la normale???

allez la direction d over blog reparez svp cat la sa fait deja 3 jours que sa ne fonctionne pas

car mes stastistique baisse et en plus je perd mon temps a essayez de metttre des articles qui donne âs de renndu vu qu il n y as pas de photo

 

Auto-bondage Chap. 3

Extrait du journal de Lorène

L'idée de m'attacher toute seule et de ne pas pouvoir me détacher durant un temps aussi long que possible m'excite prodigieusement. Je sais maintenant à quel point c'est facile. C'est même tellement facile que je tiens à attendre une semaine avant de recommencer le jeu avec les menottes.

Je dois veiller à ne pas refaire les mêmes choses. Il faut que je prévoie soigneusement le déroulement de chaque séance, et qu'elle soit toujours un peu différente de la précédente.

C'est un défi que je me lance à moi-même et maintenant je suis certaine de pouvoir y arriver;

[…]

Aujourd'hui, je m'envole !

C'est la première fois que j'utilise le portique pou me suspendre complètement. Il y a longtemps aussi que je ne me suis pas immobilisée sans corset, mais je dois pouvoir me plier et me contorsionner;

Je vérifie une dernière fois le programme puis je mets mes bottes. Comme j'aurai peu à marcher, je peux les serrer autant que je le désire…Après les longs gants de chevreau, je passe à mes poignets et à mes chevilles de larges bracelets molletonnés munis chacun de deux grosses attaches nickelées.

Ensuite les délicatesses. Ce sont les seuls accessoires câblés aujourd'hui, mais uniquement pour que l'ordinateur puisse gérer leurs vibrations. Pour qu'ils ne risquent pas de glisser et de sortir quand j'aurai les jambes écartées, je les maintiens en place avec un string en cuir que j'ai confectionné tout exprès.

Je serre mon collier pour qu'il fasse office de tuteur plus que de contrainte et me force à maintenir la tête dans l'axe de mon corps. J'installe le bâillon gonflable dans ma bouche puis je mets le masque de cuir. En fait c'est un véritable casque qui me tient le crâne d'une façon rigide. Un orifice placé à la base du nez permet de respirer mais la valve du bâillon passe par un orifice ajusté à l'emplacement des lèvres.

Après avoir fermé les sangles latérales, je gonfle le bâillon : ma langue se trouve écrasée et ma bouche obstruée. Tout est prêt pour la dernière phase. Je lance le programme et je viens me placer au milieu du portique. Je fixe d'abord les câbles d'acier aux bracelets de mes chevilles et de mes poignets et enfin, après un dernier coup d'œil autour de moi, je ferme les œillères de mon casque. Maintenant je suis bâillonnée, aveuglée, nue, au milieu de ce grand cube de poutrelles métalliques.

Quelques secondes plus tard les câbles commencent à s'enrouler rapidement et je les accompagne en écartant les jambes et en levant les bras. Les paramètres du programme tiennent compte de ma taille, y compris de la hauteur de mes talons. Les câbles ralentissent dès que je suis en position et qu'ils sont tendus.

L'attente ne dure pas. Les câbles commencent à me soulever les bras, à les étirer d'une manière inexorable. Bientôt je ne touche plus le sol que de la pointe des orteils puis tout le poids de mon corps s'exerce sur mes poignets et se communique à mes épaules. Comme mes bras sont écartés, j'oscille peu, et d'autant moins que les câbles de mes chevilles se tendent en maintenant les jambes ouvertes.

Pour m'habituer plus rapidement à cette nouvelle position, je me tortille un peu, je crispe les muscles de mes membres, je durcis le ventre, je tire sur mes liens. Huit moteurs électriques synchronisés et pilotés par l'ordinateur répondent à chacun de mes mouvements, chacune de mes contractions, en m'écartelant davantage.

En deux ou trois minutes j'ai atteint la position d'équilibre. Suspendue à mi-chemin entre sol et plafond, je ne peux plus bouger, sinon un peu la tête de quelques centimètres. A quoi cela me servirait il ? je suis immobilisée, aveugle et bâillonnée…

La seule activité musculaire que je peux exercer consiste à contracter ma vulve et mon anus autour des délicatesses d'acier qui m'empalent.

Il m'a fallu des heure pour incorporer des commandes aléatoires dans le programme de l'ordinateur. Ainsi je n'ai aucune idée du moment où les vibrations vont se déclencher, je ne sais pas si elles surviendront devant ou derrière, ensemble ou distinctement, ni quelle sera leur intensité respective.

Plus encore, le système de suspension est conçu pour me soulever dans presque toutes les directions tout en me maintenant écartelée sans que je puisse prévoir les déplacements.

Enfermée dans mes liens et réduite à l'obscurité, je peux me concentrer sur chaque sensation.

Je n'ai qu'à attendre, à rester suspendue dans l'espace et le temps… Un chatouillement me taquine le ventre, une vibration d'abord presque imperceptible qui s'accroît peu à peu et me fait suinter.

Puis, d'un seul coup, émanant du cône derrière, un frisson trépidant vient bouleverser la montée de ma jouissance. En même temps, mes jambes sont tirées vers l'avant et mes bras vers l'arrière. lentement, je bascule, l'entrejambe martelée. C'ets presque trop fort. Le poids de mon corps se porte sur mes cuisses, se répercute dans mon ventre. La pointe d'acier s'endort, la barre devant vibre sur un rythme inattendu qui m'émeut toujours davantage.

Je ne sais pas combien de temps ça va durer. Le système ne me laisse jamais plus de quelques minutes la tête en bas, mais il peut me redresser, me tendre horizontalement, me pendre à nouveau par les pieds…

Sans le harnais qui les maintient en place, j'aurai projeté depuis longtemps les délicatesses hors de moi à cause des spasmes qui m'animent et m'engluent.

Lorsque la machine me redescend et me libère, il s'est écoulé plus de deux heures et je reste chancelante durant toute une journée, épuisée de jouissance.

 

Auto-bondage Chap. 2

Extrait du journal de Jennifer

Je connaissais Lorène depuis plus d'un an, mais nous ne sommes vraiment devenues des amies proches qu'après mon divorce. J'étais à la fois soulagée d'en avoir fini, et incertaine quant au choix de ce que pourrait être désormais ma vie. Mon travail à l'imprimerie était intéressant et bien payé - au point que j'avais craint un moment d'être obligée de verser une pension alimentaire à mon ex !

Lorène travaillait donc comme maquettiste mais sa fonction la plus utile dans l'entreprise consistait à résoudre les problèmes informatiques. C'est un bidouilleuse hors pair, tout le monde le savait et ne se gênait pas pour faire appel à ses talents annexes au moindre problème.

Nous déjeunions parfois ensemble, mais vers cette époque, cela devint une habitude. Je dois dire que durant mon divorce j'avais tendance à éviter autant mes collègues masculins dont la compassion cachait des intentions mal définies, que la plupart des autres filles de la boîte, coquettes, écervelées et bien trop désireuses de faire des gorges chaudes de mes problèmes conjugaux.

Un peu garçonne avec des cheveux courts et ses tenues sport, Lorène était discrète et accordait une attention réservée à mes épanchements occasionnels. Sa curiosité pour toutes sortes de choses et son intelligence faisait d'elle une compagnie extrêmement agréable. J'avais trente et un ans, sept années de plus qu'elle : assez pour maintenir une distance entre nous sans empêcher une réelle connivence.

Un soir, je l'invitai à dîner dans un grand restaurant et, après un repas aussi succulent qu'arrosé, je lui déclarai à quel point j'avais apprécié le soutien moral qu'elle m'avait porté.

- N'en parlons pas … Tu aurais fait pareil pour moi.

  • Peut être, mais je tenais quand même à te remercier… Si je peux te rendre service d'une manière ou d'une autre, n'hésite pas à me le demander.

Même si une telle déclaration paraissait formelle, j'étais sincère mais je fus surprise par la rapidité de sa réponse.

  • Justement, Jennifer….

Le repas, l'alcool lui avaient rosi les joues et sa respiration devint un peu haletante.

  • J'ai besoin de quelqu'un qui me serve de garde fou… Ou de garde folle, reprit elle en riant un peu fort.

Je dus avoir l'air perplexe, car elle me regarda avec amusement.

  • Que veux tu dire ?

Alors elle se jeta à l'eau. Après m'avoir fait jurer de n'en parler à personne, elle me raconta son étonnante vie secrète. Comment elle s'attachait elle même et s'imposait des épreuves bizarres qui lui procuraient beaucoup de plaisir.

Pour moi, jusqu'à cet instant, j'avais toujours associé les liens et les parures de cuir ou de latex à des déguisements de carnaval que sel quelques malades pouvaient considérer comme des accessoires fonctionnels. Et jusqu'à ce soir là, j'aurai cité Lorène parmi les deux ou trois personnes les plus équilibrées que je connaissais.

Ses confidences me remplirent d'abord de confusion, entre l'ironie et l'horreur. Au fur et à mesure qu'elle m'expliquait ses pratiques, ce fut sa détermination qui m'impressionna le plus.

Elle n'en parlait pas comme d'une passion dont elle aurait été victime, mais plutôt comme d'un sport dans lequel elle avait à cœur d'exceller.

  • Je suis très prudente et je m'abstiens de m'imposer certaines contraintes parce qu'il faudrait que je prévienne quelqu'un pour le cas où il y aurait un problème…

Je lui réitérai mes promesses de discrétion. Je comprenais qu'elle se sente rassurée de me faire partager son secret mais, malgré la réelle fascination que j'éprouvais , j'étais réticente à lui rendre le service qu'elle attendait de moi : je ne voulais absolument pas la faire souffrir.

  • La souffrance fait partie du plaisir, tu sais … Et puis, je n'appelle pas ça de la souffrance. Je n'ai aucune envie de me déboîter un membre, de me déchirer un tendon ni même de me claquer un muscle.

Je n'avais pas beaucoup bu mais, à la fin du repas, j'étais emportée par une douce euphorie. Le ton pris brusquement par la conversation me donna l'impression de dessaouler.

  • Je ne veux pas faire de mal à quiconque, affirmai je d'un ton presque cassant. J'ai horreur de la violence et ces histoires de domination et de fouet me répugnent…

Un silence pesant s'installa entre nous. Lorène baissa les yeux d'un air triste et je crus que cet instant marquerait le terme de notre amitié.

  • Je crois que je me suis mal expliqué, murmura t'elle enfin. Je n'ai jamais parlé de fouet ni de domination…Mais tant pis ça ne fait rien…Pardonne moi de t'avoir ennuyée avec cela.

Je lui souris en lui saisissant la main.

  • Non, attends…Je crois qu'il y a un malentendu….

Je proposai d'abord que nous quittions le restaurant. Je ne m'y sentais pas à l'aise pour discuter de choses si intimes, et je me dis que quelques pas dans la rue nous feraient le plus grand bien à l'un comme à l'autre.

Tandis que nous marchions dans les rues, je commençai par lui redire que je me sentais confuse de mon mouvement d'humeur. Avec un soupir de soulagement, Lorène me rassura en m'expliquant que son intérêt pour le ligotage n'avait rien à voir avec la flagellation ni aucune forme de torture.

  • C'est un art du Japon, tu sais….Comme celui de faire des bouquets….Quand je suis attachée, je me sens apaisée, protégée….Bien sur j'y trouve souvent de la jouissance mais ce n'est pas seulement sexuel…

Elle me raconta alors comment une amie de lycée lui avait proposé un jour de poser pour des photos de "bondage" moyennant un rémunération substantielle;

  • Ca n'avait rien de porno …. Enfin il n'y avait pas de mecs….Il s'agissait seulement de ligotages aussi variés que possible, avec des cordes, des sangles et quelques accessoires plus pittoresques. Des uniformes aussi, des parures de cuir…La fille qui s'occupait de ça avait un talent incroyable pour trouver des décors rigolos comme une usine désaffectée ou un entrepôt plein de vieilles carlingues d'avions…Il y avait des petits scénarios ridicules, des histoires d'espionnes ou de kidnapping et, bien sûr, des photos plus déshabillées ou des scènes de masturbation, mais ça ne me dérangeait pas…

Lorène marqua un temps d'arrêt comme nous croisions un groupe de promeneurs, mais je crois qu'elle désirait surtout savoir si ses nouvelles révélations ne me choquaient pas.

En vérité, sur ce point précis, je n'avais absolument aucune opinion. Jusqu'à ce soir ma vie sexuelle avait été banale. Avant mon mariage, outre quelques étreintes d'un soir, j'avais eu des relations avec trois partenaires différents, dont la plus longue avait duré moins d'un trimestre. Puis il y avait eu Norbert, mon ex, quelques mois de passion puis notre emménagement et les contraintes professionnelles : au bout de cinq ans, à quelques semaines d'intervalle, à l'insu l'un de l'autre, nous avons commencé à avoir des liaisons extraconjugales. Quand j'y repense, maintenant, je suis frappée par la ressemblance entre mes amants et Norbert ; par l'âge ou par le physique, de genres différents, mais tous conformistes, peu imaginatifs et tout aussi indifférents pour leur partenaire , comme je l'étais moi même sans doute ….

Que Lorène ait posé pour des photos pornos me surprenait, mais je la connaissais suffisamment pour apprécier ses qualités, et je ne me sentais pas le droit de juger ce qui n'avait été, à l'évidence, qu'une anecdote de son passé.

  • Tout de suite je me suis rendue compte que ça m'excitait d'être attachée… Mais je ne suis vraiment pas homo ! je n'éprouvais aucune gêne a être manipulée par d'autres filles ou à les manipuler à mon tour, tant qu'il s'agissait de jouer la comédie. Pourtant je décrochais dès que ça dépassait quelques petits attouchements. Après une dizaine de séances, j'ai compris que je ne pouvais pas continuer…. Ensuite je me suis plongée dans mes études, et les quelques mecs auxquels j'en ai parlé ne savaient pas faire la distinction entre le plaisir du ligotage et le viol pur et simple ….alors j'ai cessé de chercher et, comme j'avais toujours envie d'être immobilisée, j'ai trouvé d'autres solutions pour me satisfaire… Au début je me disais que c'était sans doute un peu triste, de faire ça toute seule, mais je me suis vite aperçu que c'était une discipline fascinante, une façon tout a fait particulière d'apprendre à se contrôler…

A ce point de notre discussion, j'ai soudain compris ce qu'avait voulu dire Lorène au restaurant, en parlant de sport, et toute réticence m'a quittée.

  • C'est d'accord ! Je veux bien te servir de garde folle, lui dis je en riant. Seulement il faudra me préciser ce que tu attends de moi …

Elle bondit de joie.

  • Oh tu sais, le plus important est que tu sois au courant … je te donnerais un double des clés de chez moi et, quand je me programmerai une séance un peu risquée, je t'indiquerai l'heure limite. Si je ne t'appelle pas avant, alors tu devras venir me délivrer… Ce n'est qu'une mesure de sécurité et l'objectif, en fait, est que tu n'aies pas besoin de te déranger….
  • C'est tout ?

Lorène parut surprise par ma réaction. Après les réticences que j'avais d'abord manifestées, elle ne s'attendait pas à ce revirement.

  • Oui, je …

Elle n'avait pas imaginé que je puisse vouloir prendre une part active à ses jeux solitaires, en tout cas pas à ce stade de nos relations. Plus tard, elle prétendit que, ce soir là, elle n'avait pas voulu me choquer davantage en me demandant de l'attacher, mais je crois plutôt qu'il y avait beaucoup de pudeur dans cette réserve.

  • Nous ferons comme tu voudras, lui dis je doucement, mais si tu veux bien m'en apprendre un peu plus, je pourrai peut être t'aider d'une manière plus concrète … Devenir ton entraîneuse en quelque sorte…

Le rire de Lorène résonna un peu fort dans la rue déserte.

  • Oui…enfin tu sais … je suis généralement nue, ou presque…. Il m'arrive de jouir très fort et …
  • Je n'en perdrai pas la vue…

Elle chercha mon regard et sa voix devint balbutiante.

  • J'ai une certaine particularité dont les filles qui posaient avec moi se sont souvent moquées….
  • Oui ?…. Eh bien ?…
  • Quand je mouille, je ne sais pas à quoi ça tient, mais j'ai une odeur plus forte que la plupart des filles… C'est un peu gênant…

Je haussai les épaules en riant.

  • Même si c'est aussi grave que tu sembles le penser, je t'assure que je saurai m'en accommoder. Tu me trouves peut être un peu guindée, mais je ne sors quand même pas d'une bulle !… Et puis tu t'en fais sans doute une montagne pour rien….

Le lendemain à l'imprimerie, il y avait beaucoup de travail, mais Lorène me prit à part et, après s'être assurée que j'étais dans la même disposition d'esprit que la veille, elle me tendit une grande enveloppe.

  • Je prends des notes dans un cahier… Il y a des tas de détails techniques qui ne t'intéresseront sans doute pas beaucoup, mais il y a aussi des réflexions, des souvenirs… Ca te donnera une idée plus précise.

Je me sentis flattée de sa confiance et, dès que j'arrivai chez moi, je lus avec avidité.

Certaines pages étaient couvertes de tableaux ou de formules chiffrées qui n'avaient aucune signification pour moi. D'autres ressemblaient aux pages éparses d'un journal intime. Mais au moins la moitié du cahier contenait des listes plus surprenantes les unes que les autres : vêtements, chaussures, définitions de maquillages, accessoires divers, descriptions succinctes des mouvements successifs à accomplir pour s'attacher ou se détacher…

Ce cahier témoignait de ce dont je m'étais déjà douté la veille en écoutant Lorène : Elle pratiquait ces jeux avec le même sérieux que tant de filles manifestent en faisant de la gymnastique. La seule véritable différence était qu'au lieu de courir ou de s'agiter jusqu'à l'épuisement, elle s'efforçait d'atteindre une immobilité absolue…Et cet exercice demandait une rigueur plus grande et une formidable détermination.

Auto-bondage Chap. 1

Extraits du journal de Lorène

Toute la maison est sous contrôle. Il m’a fallu un peu plus de deux mois pour programmer l’ordinateur, vérifier les connexions, les micro-switches, les sécurités.

Ma mère disait toujours que je n’avais aucune volonté, que j’étais incapable du moindre effort suivi. Elle ne sait pas ce que je fais. Mais elle a compris que j’ai changé. Grâce à elle, peut être. Malgré elle, plus probablement.

Depuis deux mois, chaque jour, j’ai consacré plusieurs heures à la préparation de ce week end. Sans parler d’essais de toutes sortes pendant des années….

Plaisir, souffrance, tension, patience et impatience…..

C’est maintenant.

Outre les dispositifs électriques, électroniques et le programme qui les gère, j’ai calculé les distances, chronométré chaque phase, construit des instruments adaptés, modifié les outils existants. Le décor et la machinerie sont prêts. L’organisatrice peut se retirer. L’actrice doit entrer dans sa loge. La spectatrice est déjà en place.

Je suis l’actrice, l’organisatrice et la spectatrice. Le bourreau et la victime. Les entraves et la liberté.

J’ai hâte de commencer, je voudrais déjà être à la phase suivante. Mais le plaisir de ralentir le temps commence à fonctionner.

Ceux et celles qui me côtoient chaque jour trouvent souvent que je ne suis pas assez coquette. La plupart de mes collègues passent beaucoup plus de temps que moi chez le coiffeur et à l’institut de beauté sans parler des magasins. C’est vrai. Mais aujourd’hui je prends mon temps, je me pomponne.

Je me lave les cheveux, plonge dans un bain brûlant, puis je m’épile les sourcils, les jambes, les aisselles, le pubis. J’ai envie de me raser la tête. Je porte déjà les cheveux très courts mais j’hésite encore. Le temps n’est pas encore venu. Dans quinze jours peut être.

Au sortir de l’eau, légèrement frissonnante, je me roule une serviette en turban sur la tête et je commence à me vernir les ongles des pieds et des mains. D’un rouge sombre comme du sang séché mas scintillant comme le rubis.

Je poudre mon visage, de la racine des cheveux jusqu’à la base du cou, d’une poudre parfaitement blanche. Je poursuis vers les seins. Comme je ne me mets jamais toute nue au soleil, ils sont très pales et la continuité est parfaite. Du fard violet autour des yeux, pas seulement sur les paupières mais tout autour des orbites, avec un léger dégradé vers les tempes.

Je dessine ensuite le pourtour au crayon, d’un noir gras épais et luisant. Puis les cils.

Mon rouge à lèvre scintille aussi. Je lui fais suivre ma bouche, et je le cerne d’un mince trait noir. J’en enduis les pointes de mes seins en suivant l’aréole.

Le miroir de ma table de maquillage me renvoie l’image que je désirais. Fantôme, goule ou vampire diraient certains. En tout cas bizarre. Je préfère Musidora, la monte en l’air, souris d’hôtel de son état. Je me lève et me place devant le miroir de l’armoire. Satisfaite, je me tourne vers le lit sur lequel j’ai déposé avec méthode chaque accessoire de ma tenue.

Il faut commencer par les bottes car je dois me plier pour les lacer avec la même tension de bas en haut. Les talons mesurent seize centimètres. Ils me donnent une démarche superbe et j’y suis habituée. Lorsqu’elles sont bien serrées, elles m’étreignent les jambes depuis la cheville jusqu’au départ de la cuisse, juste au dessus des genoux. La tension de mes mollets croit tellement que si je les conservais trop longtemps pour marcher, mes jambes se paralyseraient toutes. La cambrure qu’elles m’imposent me projette le pubis en avant, sans indécence véritable, juste avec un petit rien d’insolence qui me fait rire.

J’y ai ajusté moi même des éperons de fantaisie qui cachent chacun une prise femelle pour l’électrode placée à l’intérieur, dans la semelle.

Après les bottes, je me place les délicatesses. Le soleil les a tiédies. Leur acier nickelé scintille. Je les ai achetées il y a trois mois mais j’ai encore du mal à m’introduire celle que j’appelle la pointe, un cône au sommet arrondi et dont le diamètre au plus large dépasse sept centimètres. Trois gouttes de gelée facilitent la tâche et, après un travail de deux à trois minutes, mon sphincter se referme sur la base plus étroite. J’ai soudé le fils électrique sous le sabot qui empêche la pointe de s’enfoncer d’elle même dans mes intestins.

L’autre délicatesse est une barre bosselée dont les renflements tous identiques, mesurent environ cinq centimètres ; elle ressemble plus à certaines poignées de vélo qu’aux habituels godemichés réalistes avec gland et veines. Ceux ci satisfont sans doute le plaisir des yeux, mais ce n’est pas mon objectif. Puisqu’il s’agit d’un artifice, je me soucie seulement de l’effet obtenu : cette forme bosselée est celle qui me procure le plus de plaisir.

Les deux fils pendent maintenant entre mes jambes, et les prises tapent contre mes bottes avec un bruit mat.

Le collier de cuir rouge recouvre toute la hauteur de mon cou, des clavicules jusqu’au dessous du menton. La sangle de serrage se trouve sous la nuque. A l’avant dernier trou je ne peux plus faire le moindre mouvement de la tête ; je n’utilise qu’exceptionnellement le dernier pour l’exercice et jamais lorsque j’ai les mains immobilisées à cause des risques de suffocation. Aujourd’hui, je laisse les deux derniers trous et glisse l’ardillon dans le troisième. Je suis ainsi contrainte de conserver une posture rigoureuse mais, s’il le fallait, je serais capable de tourner la tête, au prix d’un extrême inconfort.

Vient enfin l’instant du corset, en vérité une guêpière de cuit noir qui me couvre du sommet du pubis jusqu’au dessous des seins. Je me suis entraînée à la lacer le plus étroitement possible et, bien sur, pour fermer les crochets, je dois creuser le ventre et retenir ma respiration. Ma femme de chambre est un dispositif original bien qu’assez simple. Je ne pense pas le faire breveter car je doute qu’il y ait aujourd’hui un véritable marché pour un tel appareil. Quatre paires de crochets tendent les lacets à des hauteurs différentes, en commençant par le haut. Quand la tension de la paire la plus haute atteint le maximum supportable, la paire inférieur fait glisser le lacet pour maintenir automatiquement la tension obtenue et serrer davantage si je le désire. Une simple pression du pied sur un bouton au sol me permet de passer d’une phase à l’autre.

Je boucle le lacet sur mes reins et, quand je reviens vers le grand miroir, je peux sentir l’odeur sourde de mon excitation. Raide, serrée, contrainte, emplie de mes délicatesses, je déambule dans la chambre pendant quelques minutes avant de commencer à m’agacer les seins.

Lorsque les pointes sont bien dures et tendues, je les enserre dans de petits étaux que je visse soigneusement pour obtenir une pression identique de chaque coté. De ces bijoux là aussi pendent des fils électriques.

J’accélère les ultimes préparatifs : les électrodes des cuisses et des bras, les longs gants qui me montent plus haut que les coudes et dont chaque doigt est prolongé d’un fil.

Ma langue sera la cerise sur le gâteau. Deux tiges nickelées, dont l'écartement se règle à l'aide de vis papillon, me font un mors étrange qui me pince la langue et la tirera dans un instant avec une rigueur prédéterminée…

Il ne me reste plus qu'à me rendre dans mon laboratoire. A petits pas prudents qui me comblent d'appréhension, telle la prêtresse bizarre d'une religion dont je suis également la modeste dévote et la dea ex machina.

Dans le couloir je suis submergée par le parfum de mon énervement et j'ai l'impression que mon ventre va se liquéfier.

Une musique électronique, répétitive, très lente, couvre le bourdonnement de l'ordinateur. Le programme est déjà chargé. Il me suffit d'entrer l'heure à laquelle je désire que la fête commence. Il me faut un quart d'heure pour finir de tout mettre en place, mais vingt minutes me permettront de ne pas être surprise par quelque détail imprévu sans avoir trop longtemps à attendre si tout va bien…

Au centre de la pièce, je chevauche le rondin de bois blanc poncé et verni, dressé sur deux supports triangulaires placés à chaque extrémité. Mes pieds atteignent juste le sol car j'ai encore besoin d'assurer mon équilibre. Je branche chacun des fils qui sortent de mes parures et je les branche aux prises disposées tout autour de moi. Différentes couleurs les classent par catégories et, de plus, chacune porte un numéro pour qu'il n'y ait aucun risque d'erreur.

Des cordes, des poulies pendent d'une grande armature métallique. J'attache mes chevilles à de larges sangles de cuir, puis je fixe la pince de ma langue à des mousquetons spéciaux, reliés à une corde, et mes poignets à des bracelets également encordés.

Un premier bip de l'ordinateur signale le début du programme.

Durant deux minutes toutes les entraves se tendent assez vite, mais seulement pour assurer la tension préalable. Elles ne font que soulever mes membres sans les étirer et, si je résiste, le mouvement s'interrompt. cela me permet de mieux m'accoutumer à ma position.

Ensuite le programme prend tout en charge. Mes jambes se soulèvent, s'écartent vers l'avant, mes bras se tendent derrière mon dos, ma langue tirée vers le plafond me contraint à cabrer la tête en arrière. Je ne suis pas suspendue. Le poids de mon corps s'exerce sur la poutre et me tient empalée sur les pseudo phallus nickelés.

Je suis tendue, crispée, mais ma posture n'est pas douloureuse. Du moins au début.

Les premiers effets électriques ressemblent à des démangeaisons, surtout ceux des mains. Il m'a fallu des mois pour trouver les réglages les plus excitants, à l'aide d'un appareil de gymnastique automatique. Je ne sens certains courants que par leurs résultats, comme ceux qui me contractent les muscles à l'intérieur des cuisses. Celui de la langue me procure un léger chatouillis et me fait saliver d'abondance.

Les décharges proprement dites arrivent d'abord selon le même tempo en des endroits donnés. Leur intensité augmente très progressivement. Commence ensuite un train de décharges au rythme lent et régulier mais dont la situation est aléatoire. Je peux prévoir l'arrivée de la décharge suivante, mais j'ignore si elle va m'atteindre un orteil, la langue, l'anus, la pointe d'un sein, l'intérieur d'une cuisse ou tel doigt…Et bien sur, elles sont de plus en plus violentes.

J'évite de boire avant de telles séances, et mon laboratoire est aéré pour atténuer ma transpiration. Malgré cela, je ne tarde pas à être moite de la tête au pied et à exhaler des effluves de chatte en chaleur.

Je jouis parfois très vite. C'est pour cela que j'ai limité la durée du programme à une demi heure. Les orgasmes se succèdent à une telle rapidité que je suppose que je pourrai mourir de plaisir si je m'abandonnais trop longtemps à cette machinerie.

Après ce genre de séance, je n'ai pas de trop d'une journée entière pour récupérer. Heureusement, il me reste le week end pour me soulager des tensions et des courbatures que cela me provoque et pour me reposer de toute la fatigue…

 

desolez mais il n y as pas de possiblitez pour faire avancez les probleme d over blog car je n arrive toujours pas avoir les images sur mon site

bon alors a la place d images je vait mettre un scenario dans le prochain article

 
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