Notre premier arrêt s’est produit sur l’autoroute suite à un petit geste sympathique des services de douane. Ils nous ont demandés d’où nous venions, où l’on allait et nous ont priés de sortir de la voiture : c’était une inspection de routine. Ils ont commencé à inspecter le véhicule puis se sont attardés sur nos bagages. Tout à coup, je pris conscience du comique de la situation. L’un des douanier venait d’ouvrir la valise contenant notre matériel SM : fouets, menottes, boules de geisha,... tout y était. Nous nous sommes regardés avec mon maître et avons retenu nos rires. Nous n’avons malheureusement pas eu le plaisir de voir le visage du douanier, la tête plongée dans notre valise, mais ce petit incident a dû les faire parler le reste de la journée. Après avoir tout vérifié, les douaniers nous ont laissés repartir en nous souhaitant de bonnes vacances !
Nous sommes arrivés à Sainte Maxime en fin de journée et nous avons commencé à chercher un hôtel. Nous nous sommes tout d’abord arrêtés dans un bar kitchissime pour prendre un apéritif. Alors que je demandais au patron de m’indiquer les toilettes, j’entendis derrière moi trois hommes qui ricanaient : “moi, je veux bien l’accompagner” dit l’un d’entre eux. Bon, cela commençait bien... J’étais vêtue d’un mini-kilt et de grandes bottes en cuir avec de hauts talons. Pas de quoi fantasmer, non ?! Après notre apéritif, le patron nous a indiqué un hôtel juste derrière le bar. L’hôtel au style "parvenu de la Côte", semblait sympathique et nous avons réservé une chambre. Une bonne douche, un gros câlin, et nous étions repartis à la recherche d’un restaurant. Le front de mer était superbe et nous avions bien choisi notre période : les touristes n’étaient pas encore arrivés et la ville semblait endormie sous un chaud soleil printanier. En nous promenant dans le centre du village, nous tombâmes sur un petit restaurant avec une belle cheminée. Exactement ce qu’il nous fallait. Le repas était délicieux et le cadre vraiment agréable, décoré d’une multitude d’affiches anciennes et de boîtes de pâtes Lustucru. Fatigués de notre voyage, nous décidâmes de rentrer tranquillement à l’hôtel pour y passer une bonne nuit.
Le petit-déjeuner se prenait dans la salle commune. Nous descendîmes vers 9h, reposés et plein d’entrain. Après nous être restaurés, nous réprimes la route vers un petit village fortifié à quelques kilomètres de là : Grimaud. C’était magnifique. Nous passâmes la matinée dans le dédale de ruelles et nous poussâmes notre route jusqu’au château. Le temps était superbe et la brise faisait s’envoler ma jupette. Mon maître ne résista pas à prendre quelques photos sous de belles voûtes ombragées.
Nous redescendîmes au village pour prendre un déjeuner léger, sous le soleil, à une terrasse. Que la vie est belle ! Un petit pastis, le journal du coin et une salade croquante, avec son amour ! Que demander de plus ? Nous étions au paradis et n’avions pas envie de le quitter.
Dans l’après-midi, nous décidâmes d’aller faire un tour vers le fameux St Tropez. La route était un peu encombrée et nous arrivâmes en fin d’après-midi sur la place principale. Nous étions un peu déçus : l’endroit était un peu mort et pas très joli. Nous nous installâmes sur une terrasse prendre un chocolat chaud en parlant de la suite de notre voyage. Après une brève promenade, nous décidâmes de quitter la ville pour des lieux plus sympathiques. Nous reprîmes la route vers Saint Raphaèl et nous nous arrêtâmes dans un Etap Hôtel. Je n’étais jamais entrée dans ce type d’hôtel et je trouvais cela trop impersonnel. La chambre était immense avec un grand lit et un plus petit en hauteur. Les portants métalliques firent germer quelques idées sex dans l’esprit de mon maître. Nous sortîmes dîner puis au retour, mon maître ouvrit notre fameuse valise. Il me bondagea et m’attacha les bras et les jambes au portique. Notre grande chambre était peu meublée et le fouet résonnait... mais bientôt, mon maître sentit que je n’étais pas dans l’ambiance. En effet, ces vacances étaient pour moi un moment de repos et je n’avais qu’une envie : me promener tranquillement avec mon amour, découvrir ensemble de nouveaux lieux, de jolis villages et laisser mon esprit en paix... Mon maître m’en voulut un peu et pour me faire pardonner, je lui promis de recommencer notre séance le lendemain.
Je voulais absolument visiter Bormes-les-Mimosas. Après le petit déjeuner, nous flânames un peu, puis nous fîmes route vers Bormes. La route était superbe et tortueuse et passait au travers du massif des Maures. De grandes forêts sous un magnifique soleil.
Bormes-les-Mimosas est un petit village fortifié, très touristique mais vraiment adorable. A notre arrivée, nous nous arrêtames à une terrasse où de nombreuses personnes âgées (sans doute un voyage organisé) se prélassaient au soleil. Alors que le vent se levait, nous allâmes explorer le village. Des petites ruelles, des artisans, des fleurs jaunes partout, et main dans la main nous nous promenâmes au travers de ce village où nous ne sommes pas passés inaperçus. Nos tenues faisaient se retourner les autochtones et cela nous amusait beaucoup. Des petits pépés restèrent même bloqués derrière nous après m’avoir détaillée de la tête aux pieds !
Le soir tombant, nous sommes redescendus sur le Lavandou à la recherche d’un hôtel. Le California nous a accueillis pour notre dernière nuit de voyage. Nous avons trouvé un petit restaurant typique et chaleureux. Rentrés à l’hôtel, mon maître me dit que j’allais dormir au pied du lit. Je voulais me faire pardonner ma mauvaise volonté de la veille et je commençais à chercher une couverture à poser au sol. Mais malheureusement, le lit ne comportait qu’une couette et il n’y avait aucune couverture supplémentaire dans la chambre. Je décidais donc de faire avec. Je commençais à m’enrouler dans la moitié de couette au pied du lit, mais c’était vraiment trop court. Tant pis, je dormirais à même le sol. Finalement, mon maître eut pitié et, comme il ne faisait pas trop chaud, il me demanda avec un oeil coquin de venir le réchauffer sous la couette. Je ne me fis pas prier !
Le lendemain, nous prîmes la route vers Aix où nous devions retrouver des amis pour un week-end coquin...
Les vacances étaient presque terminées mais cela fut pour nous un très agréable moment, trop court...