Laïka raconte |
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Ce samedi, nous avons sauté le pas. Pour l'occasion, mon maître avait invité un couple d'amis d'Aix. I. et F. sont arrivés vers 15h00. Nous avions rendez-vous dans un café sur la place centrale de la ville. Pour l'événement, mon maître m'avait fait revêtir un harnais avec de hauts talons, et un simple imperméable complétait ma tenue. J'avais une peur terrible de rencontrer des connaissances car ma tenue était pour le moins explicite. J'étais également maquillée comme une vraie petite chienne. Nous étions ravis de retrouver F. et I. Elle portait une jolie jupe en cuir ainsi qu'un petit blouson de la même matière et des bottines à hauts talons. Nous nous sommes attablés et mon maître a commandé pour moi une pina colada pour tromper mon angoisse. Je discutais avec I. qui, bien que n'ayant pas les seins percés, comprenait parfaitement mes craintes. Arrivés à la boutique, il y avait un monde fou. I. et F. partirent faire un peu de shopping pendant que mon maître et moi attendions mon tour. Il faisait une chaleur étouffante et j'avais l'impression de manquer d'air... c'était l'angoisse. Une heure après, mon tour était venu. Le perceur se dirigea vers nous et nous fit entrer dans le "salon". "C'est pour un piercing des seins" lui dis-je timidement. "Les deux ? " me demanda-t-il. "Oui, les deux" répondit mon maître. Il me plaça debout face à lui pour dessiner les deux points de piercing sur chaque sein. Il les frotta à l'alcool pour les faire saillir. "Maintenant, tu peux t'allonger" me dit-il doucement. Mon maître était près de moi et prenait quelques photos. J'étais morte de peur. Je fermais les yeux et croisais mes mains sur mon ventre, en essayant de penser à autre chose. Je sentis une légère douleur sur le sein droit. Le perceur me demanda gentiment : "Ca va ? " "Mmh..."répondis-je tendue d'angoisse. Je me dis alors que si cela était fini, ce n'était vraiment pas terrible. Mais soudain, une immense douleur m'arracha un cri... "C'est fini ! Pour celui-là..." me rassura le perceur. Mon maître plaisanta : "Je crois que tu as fait fuir du monde, mon coeur !" En effet, mon cri avait été suivi d'un grand silence dans la salle d'attente. C'était au tour, du sein gauche. Cette fois, je retins mon cri, préparée à la douleur. "Et voilà, ça n'a pas été si terrible. En tout cas, sache que c'est la plus grande douleur pour ce qui concerne les piercings". Je me relevai doucement. La douleur avait disparu. Le perceur me donna les recommandations d'usage et nous discutâmes quelques minutes avec lui. Je me rhabillai en prenant soin de ne pas accrocher mes piercing que le perceur avait recouverts d'un morceau de gaze. Je soufflai, soulagée. Mon maître et moi remerciâmes le perceur et nous rejoignîmes F. et I. afin de préparer notre soirée. |