Maître N. raconte |
![]() |
![]() |
![]() |
Il y a tellement de dominateurs qui considèrent que s'agenouiller n'est pas convenable "pour leur standing", que ça mettrait en cause leur orgueil de "mâle dominant", qu'il est temps de mettre les choses au point et de parler un peu de l'essentiel. Il n'y a pas d'idée de primauté individuelle entre Laïka et moi. Nous jouons dans le cadre de règles définies au préalable (un maître, une soumise), mais qui ne sont ni immuables, ni basées sur des "valeurs morales". Pas de machisme, ni de définition de nous-mêmes que l'on ne puisse remettre en cause. Aussi, il m'arrive de poser ma cravache, de m'agenouiller devant Laïka et de lui demander — sinon pardon — du moins, de me montrer ce qu'elle a compris du plaisir lorsqu'elle était soumise. L'échange se passe aussi dans l'autre sens, Laïka expérimente la difficulté de l'imagination et de la conduite des évènements. Et puis, il faut l'avouer, c'est très agréable quelquefois de s'oublier soi-même et de n'avoir d'autres objectifs que la servitude. Ca m'évite aussi d'oublier que ma petite putain est un être humain et qu'avant tout, je l'aime. C'est la raison pour laquelle j'ai cédé ma cravache à Laïka au cours de nos vacances au Cap d'Agde pour deux jours en lui expliquant que "j'obéirais aveuglément, sans poser de questions". Ainsi fut fait et Laïka fut obligée de prendre les rennes, de tout contrôler et de tout prévoir. Pendant ces deux jours, il faut dire qu'elle ne m'a pas épargné. D'abord puni sévèrement en public par la patronne du café où nous avons nos habitudes à l'aide d'un paddle très dur en forme de main, puis traîné dans le bar homo d'à côté par une amie dominatrice travestie pour m'y exhiber et y recevoir des coups de paddle clouté très durs, je fus contraint de manger aux pieds de ma Maîtresse dans un restaurant très fréquenté. Le lendemain, on m'offrait l'apéritif (du vin de Bandol) dans une écuelle, avant de me traîner en laisse dans les rues du Cap et d'être offert à une dominatrice de passage pour une exhibition publique très agréable mais... très douloureuse pour mes seins. La soirée se terminant dans une boite de nuit où je fus très sévèrement puni par l'ensemble des dominateurs et dominatrices présents, dont certains ne rigolaient vraiment pas. Mais jamais je ne me suis rebellé ni n'ai esquivé un coup. Je suis sorti de cette expérience lessivé, mais fier d'être allé jusqu'au bout des trips de Laïka. Deux semaines après le "switch" j'ai encore les traces de pinces à poids aux seins. Pendant ces deux jours on nous a fait, à Laïka et à moi-même beaucoup de compliments. On nous trouvait beaux, on "allait laisser un vide" lorsque nous serions partis. Laïka a compris beaucoup de choses pendant ces deux jours. Ca m'a rendu moins arrogant mais plus sûr de moi. Ca m'a donné du plaisir et ça m'a appris pas mal de choses sur ma belle esclave. Elle aime ça et elle finira par devenir pleinement dominatrice... un jour. Mais d'ici là, il lui reste beaucoup de choses à apprendre et beaucoup de pas à franchir. Et aujourd'hui, elle aura du mal à rechigner devant un ordre |
Laïka raconte |
![]() |
![]() |
![]() |
Cela faisait longtemps que Maître N. et moi entendions parler de ce fameux Château. Nous ne devinions pas les merveilles qu'il recelait jusqu'à ce que notre amie Alexandra nous fasse l'honneur de nous convier à l'une des soirées qu'on y organisait. Dès notre arrivée, un soumis ouvrait une large grille pour y laisser pénétrer nos voitures. Nous fûmes accueillis par les organisateurs de la soirée qui surent nous mettre à l'aise immédiatement. J.P. nous conduisit dans la salle principale du château. Il nous présenta à tous les convives et plus particulièrement au châtelain. Ce dernier, très sympathique, avait le regard pétillant des hommes d'un certain âge qui ont conservé leur âme de jeune homme. Soudain, le centre de la pièce fut l'objet de toutes les attentions. Une jeune soumise y lisait un texte où elle acceptait, comme preuve de son obéissance, la pose publique d'anneau sur son clitoris. Elle fut attachée sur un beau fauteuil aménagé en siège gynécologique. Mon Maître m'ordonna de me mettre à genoux près de la cheminée de façon à ce que j'observe bien la scène. Lui, s'éloigna de moi pour rejoindre nos hôtes. Le châtelain avait souhaité notre présence près de lui. J'étais l'une des seules soumises (avec la jeune percée) à avoir l'honneur de dîner autour de la table. Les autres soumises étaient chargées du service. En revanche, il semblait que les soumis étaient eux admis à dîner à table. Je jugeais cette pratique un peu machiste, mais n'en touchais mot. Nous rejoignîmes la salle principale du château. Mon Maître m'ordonna de me tenir devant la cheminée pendant qu'il préparait les liens destinés à un bondage. Peu à peu l'espace se fit autour de nous et une partie des convives fit cercle pour observer la scène. J'étais très fière et, en même temps, je commençais à sentir mes membres s'engourdir. Après un moment qui me parut une éternité, mon Maître me détacha lentement. Je restais un long moment clouée au sol essayant de retrouver l'usage de mes membres endoloris, ce qui fit beaucoup rire mon Maître. Très vite, J.P. vint vers moi et me demanda de le suivre vers le centre de la pièce. Un signe de mon maître m'indiqua que je devais m'exécuter. J.P. m'expliqua qu'à la demande de mon maître, il allait me transformer en pony-girl. Il m'ordonna de fermer mes yeux. Il me passa des bracelets autour des poignets et des chevilles. Puis, je sentis un lourd collier se refermer doucement autour de mon cou. Ensuite, il me passa une sorte de harnais autour de la tête et posa enfin un mors dans ma bouche. Pour terminer, J.P. posa un loup devant mes yeux. Il attacha la chaîne qui reliait les menottes de mes chevilles et celle qui reliait mes poignets. Je sentis aussi qu'il ouvrait mon petit haut en cuir. J'étais presque prête. J.P. attacha des petits poids aux piercings de mes seins "afin de vérifier que (mon) buste ne bougeait pas pendant que je marchais". Je retenais mon souffle et ne pouvais laisser échapper le petit cri resté coincé au fond de ma gorge. Il attrapa les rênes qui pendaient derrière mon dos et me dit que nous allions faire une petite promenade. Il m'indiqua la façon dont je devais me déplacer en levant les genoux très haut puis en lançant ma jambe en avant, sans bouger le buste. C'était vraiment très difficile ! Je fis quelques essais sur place puis j'avançais sous la direction de J.P. Il m'indiqua quand tourner à droite, à gauche... Peu à peu, sous l'effet de la fatigue et de la tension, je commençais à me prendre les pieds dans la chaîne. Il me demanda alors de me mettre à quatre pattes et nous continuâmes la promenade ainsi. Enfin, J.P. passa les rênnes à mon Maître qui promena sa pony-girl dans la pièce avec une grande fierté. J'étais à lui, totalement heureuse, malgré la fatigue. Finalement, je me relevais sur ses ordres. Je n'en pouvais plus, j'étais épuisée et je pleurais. J.P. m'ôta mon arnachement, doucement. Je le remerciais comme il se doit et me réfugiais dans les bras de mon Maître. Après un moment de tendresse que j'appréciais énormément, J.P. proposa à mon Maître de me faire essayer la roue. Je fus punie avec un fouet assez dur mais J.P. maîtrisait parfaitement ses coups et il savait exactement quelle partie de mon corps il visait. Puis, il me détacha de la roue et entreprit une petite expérience qui devait s'avérer terrible pour moi. Il me banda les yeux et m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Le long fouet qu'il utilisa ne me toucha jamais. Il ne faisait que me frôler en claquant très fort sur le sol en pierre, juste à côté de moi. Si je ne ressentais aucune douleur, en revanche j'étais totalement terrorisée. A chaque coup de fouet qui tombait à côté de moi, je sursautais. L'impression était terrifiante. Je pleurais à chaudes larmes tellement j'avais peur. |
Laïka raconte |
![]() |
|
![]() |
"Regardes, c'est superbe" me dit mon Maître en me montrant le vieux presbytère qui jouxtait le gîte. Le lendemain matin, je laissai mon Maître dormir et descendai prendre le petit déjeuner avec F. et I. Chacun racontait ses aventures de la veille et l'ambiance était très sympathique. Peu à peu, d'autres convives arrivaient pour la soirée. Nous les saluâmes et allâmes nous préparer pour le soir. |
Laïka raconte |
![]() |
![]() |
![]() |
Nous venions de finir de déjeuner quand mon maître me soumit l'idée de profiter de cet après-midi sans travail. Nous nous acheminâmes vers un petit café où nous avions l'habitude d'aller boire un merveilleux thé à la menthe. La patronne que nous connaissions bien, nous regarda nous installer en souriant : Nous empruntâmes une ruelle pavée et toute étroite. Mon maître me regarda, soudain, et me dit : Arrivés à la maison, mon maître me demanda de faire un café. Cet après-midi se terminait dans la bonne humeur, nous étions tous les deux très coquins : nous délogeâmes le chat de la couette sur laquelle il était confortablement installé... |