Maître N. raconte
Retournement de situation
au Cap d'Agde
(08.07.2002)

epuis longtemps Laïka et moi-même pensons qu'un bon apprentissage de la domination et de la soumission nécessite, quelquefois, que l'on échange les rôles. Cela évite au Maître de devenir trop arrogant et imbu de lui-même, et ça donne à la soumise quelques éléments pour mieux comprendre sa soumission.

Il y a tellement de dominateurs qui considèrent que s'agenouiller n'est pas convenable "pour leur standing", que ça mettrait en cause leur orgueil de "mâle dominant", qu'il est temps de mettre les choses au point et de parler un peu de l'essentiel.

Il n'y a pas d'idée de primauté individuelle entre Laïka et moi. Nous jouons dans le cadre de règles définies au préalable (un maître, une soumise), mais qui ne sont ni immuables, ni basées sur des "valeurs morales". Pas de machisme, ni de définition de nous-mêmes que l'on ne puisse remettre en cause. Aussi, il m'arrive de poser ma cravache, de m'agenouiller devant Laïka et de lui demander — sinon pardon — du moins, de me montrer ce qu'elle a compris du plaisir lorsqu'elle était soumise. L'échange se passe aussi dans l'autre sens, Laïka expérimente la difficulté de l'imagination et de la conduite des évènements.

Et puis, il faut l'avouer, c'est très agréable quelquefois de s'oublier soi-même et de n'avoir d'autres objectifs que la servitude. Ca m'évite aussi d'oublier que ma petite putain est un être humain et qu'avant tout, je l'aime.

C'est la raison pour laquelle j'ai cédé ma cravache à Laïka au cours de nos vacances au Cap d'Agde pour deux jours en lui expliquant que "j'obéirais aveuglément, sans poser de questions". Ainsi fut fait et Laïka fut obligée de prendre les rennes, de tout contrôler et de tout prévoir.
Bien évidemment elle y a pris du plaisir. Et moi aussi.
Le premier jour elle m'ordonna donc de m'habiller "en salope soumise" avec un petit corselet de dentelle, des porte-jaretelles, des bas, des bottes à talons hauts, mon perfecto et un collier de chien. Comme vous pourrez le voir sur les photos, je ne passais pas inaperçu dans les rues du cap, tenue en laisse par la belle Laïka qui s'état fait, pour l'occasion, un beau maquillage strict.

Pendant ces deux jours, il faut dire qu'elle ne m'a pas épargné. D'abord puni sévèrement en public par la patronne du café où nous avons nos habitudes à l'aide d'un paddle très dur en forme de main, puis traîné dans le bar homo d'à côté par une amie dominatrice travestie pour m'y exhiber et y recevoir des coups de paddle clouté très durs, je fus contraint de manger aux pieds de ma Maîtresse dans un restaurant très fréquenté. Le lendemain, on m'offrait l'apéritif (du vin de Bandol) dans une écuelle, avant de me traîner en laisse dans les rues du Cap et d'être offert à une dominatrice de passage pour une exhibition publique très agréable mais... très douloureuse pour mes seins. La soirée se terminant dans une boite de nuit où je fus très sévèrement puni par l'ensemble des dominateurs et dominatrices présents, dont certains ne rigolaient vraiment pas.

Mais jamais je ne me suis rebellé ni n'ai esquivé un coup. Je suis sorti de cette expérience lessivé, mais fier d'être allé jusqu'au bout des trips de Laïka. Deux semaines après le "switch" j'ai encore les traces de pinces à poids aux seins. Pendant ces deux jours on nous a fait, à Laïka et à moi-même beaucoup de compliments. On nous trouvait beaux, on "allait laisser un vide" lorsque nous serions partis.

Laïka a compris beaucoup de choses pendant ces deux jours. Ca m'a rendu moins arrogant mais plus sûr de moi. Ca m'a donné du plaisir et ça m'a appris pas mal de choses sur ma belle esclave. Elle aime ça et elle finira par devenir pleinement dominatrice... un jour. Mais d'ici là, il lui reste beaucoup de choses à apprendre et beaucoup de pas à franchir.

Et aujourd'hui, elle aura du mal à rechigner devant un ordre

Laïka raconte
Le Château
(27.05.2002)

l est des lieux, des personnes, des ambiances, propices à l'Amour et au SM. Le Château, son châtelin, ses invités, en font partie en toute simplicité et avec un grand respect.

Cela faisait longtemps que Maître N. et moi entendions parler de ce fameux Château. Nous ne devinions pas les merveilles qu'il recelait jusqu'à ce que notre amie Alexandra nous fasse l'honneur de nous convier à l'une des soirées qu'on y organisait.
Le lieu était superbe. Un château du XIV° siècle en haut d'une falaise, des murs de pierre, des voûtes, des oubliettes... Le rêve.

Dès notre arrivée, un soumis ouvrait une large grille pour y laisser pénétrer nos voitures. Nous fûmes accueillis par les organisateurs de la soirée qui surent nous mettre à l'aise immédiatement. J.P. nous conduisit dans la salle principale du château. Il nous présenta à tous les convives et plus particulièrement au châtelain. Ce dernier, très sympathique, avait le regard pétillant des hommes d'un certain âge qui ont conservé leur âme de jeune homme.
La grande salle dans laquelle nous nous trouvions était ornée d'une immense cheminée qui réchauffait la pierre, et le sol était jonché de tapis afin d'accueillir les genoux des soumises. J.P. nous guida, expliquant les règles des lieux. Maître N. et moi étions ravis : nos convives faisaient partie de l'élite du SM, respectueux et dont la compagnie était fort charmante. Je ne craignais qu'une chose : ne pas être à la hauteur de ces personnes qui me semblaient avoir tellement plus d'expérience que moi ! Mais J.P. sû nous rassurer et nous nous sentîmes immédiatement adoptés.

Soudain, le centre de la pièce fut l'objet de toutes les attentions. Une jeune soumise y lisait un texte où elle acceptait, comme preuve de son obéissance, la pose publique d'anneau sur son clitoris. Elle fut attachée sur un beau fauteuil aménagé en siège gynécologique. Mon Maître m'ordonna de me mettre à genoux près de la cheminée de façon à ce que j'observe bien la scène. Lui, s'éloigna de moi pour rejoindre nos hôtes.
La jeune soumise était solidement maintenue par des sangles et plusieurs soumises (dont la très belle Salomé) maintenaient ses cuisses largement écartées. Un Maître préparait le matériel. L'idée même me faisait mal. Je m'imaginais à sa place et je tremblais de peur et d'envie à la fois. Le Maître se pencha vers son entrecuisse. Je ne voyais plus très bien ce qui se passait et mon Maître, qui souhaitait que je ne rate pas une minute du spectacle, m'ordonna de me rapprocher. Déjà, la jeune soumise se cambrait sur son fauteuil, jusqu'à ce qu'un immense cri résonne dans la pièce. Elle semblait s'être évanouie mais je vis bientôt ses yeux se rouvrir et, au travers de ses larmes, un large sourire illuminer son visage et destiné à son Maître Mastermind. Elle semblait heureuse et fière d'avoir accompli ce merveilleux don d'elle-même.
Après quelques minutes de caresses et de réconfort, la jeune soumise fut détachée et nos hôtes nous invitèrent à rejoindre la salle où le repas allait être servi.

Le châtelain avait souhaité notre présence près de lui. J'étais l'une des seules soumises (avec la jeune percée) à avoir l'honneur de dîner autour de la table. Les autres soumises étaient chargées du service. En revanche, il semblait que les soumis étaient eux admis à dîner à table. Je jugeais cette pratique un peu machiste, mais n'en touchais mot.
Au cours du repas, j'eus une longue conversation avec le châtelain qui m'expliqua ses "recherches", ses "découvertes" dont l'esprit mystique ne m'échappa pas. Je lui fis part de mon approche matérialiste du monde et nous échangeâmes nos points de vue sur ce qu'il avait vécu. Il était fantasque, drôle et la fraîcheur de son esprit était très agréable.
Soudain, une soumise qui avait dû faire une bêtise, fut contrainte à relever sa robe devant nous tous. Elle présenta son postérieur à J.P. qui lui titilla l'oeillet avec une banane, lui faisant craindre une punition plus humiliante encore. La soumise tremblait de peur, et le but atteint !
Quelques autres épisodes de ce genre rendirent le repas très détendu et agréable. Mais bientôt, l'heure vint de passer à des choses plus sérieuses...

Nous rejoignîmes la salle principale du château.

Mon Maître m'ordonna de me tenir devant la cheminée pendant qu'il préparait les liens destinés à un bondage. Peu à peu l'espace se fit autour de nous et une partie des convives fit cercle pour observer la scène. J'étais très fière et, en même temps, je commençais à sentir mes membres s'engourdir. Après un moment qui me parut une éternité, mon Maître me détacha lentement. Je restais un long moment clouée au sol essayant de retrouver l'usage de mes membres endoloris, ce qui fit beaucoup rire mon Maître.
Alors que j'étais au bar, je vis mon Maître discuter avec notre hôte. Apparemment, ils étaient en train de me préparer une surprise !

Très vite, J.P. vint vers moi et me demanda de le suivre vers le centre de la pièce. Un signe de mon maître m'indiqua que je devais m'exécuter. J.P. m'expliqua qu'à la demande de mon maître, il allait me transformer en pony-girl. Il m'ordonna de fermer mes yeux. Il me passa des bracelets autour des poignets et des chevilles. Puis, je sentis un lourd collier se refermer doucement autour de mon cou. Ensuite, il me passa une sorte de harnais autour de la tête et posa enfin un mors dans ma bouche. Pour terminer, J.P. posa un loup devant mes yeux. Il attacha la chaîne qui reliait les menottes de mes chevilles et celle qui reliait mes poignets. Je sentis aussi qu'il ouvrait mon petit haut en cuir. J'étais presque prête. J.P. attacha des petits poids aux piercings de mes seins "afin de vérifier que (mon) buste ne bougeait pas pendant que je marchais". Je retenais mon souffle et ne pouvais laisser échapper le petit cri resté coincé au fond de ma gorge. Il attrapa les rênes qui pendaient derrière mon dos et me dit que nous allions faire une petite promenade. Il m'indiqua la façon dont je devais me déplacer en levant les genoux très haut puis en lançant ma jambe en avant, sans bouger le buste. C'était vraiment très difficile ! Je fis quelques essais sur place puis j'avançais sous la direction de J.P. Il m'indiqua quand tourner à droite, à gauche... Peu à peu, sous l'effet de la fatigue et de la tension, je commençais à me prendre les pieds dans la chaîne. Il me demanda alors de me mettre à quatre pattes et nous continuâmes la promenade ainsi. Enfin, J.P. passa les rênnes à mon Maître qui promena sa pony-girl dans la pièce avec une grande fierté. J'étais à lui, totalement heureuse, malgré la fatigue. Finalement, je me relevais sur ses ordres. Je n'en pouvais plus, j'étais épuisée et je pleurais. J.P. m'ôta mon arnachement, doucement. Je le remerciais comme il se doit et me réfugiais dans les bras de mon Maître.

Après un moment de tendresse que j'appréciais énormément, J.P. proposa à mon Maître de me faire essayer la roue. Je fus punie avec un fouet assez dur mais J.P. maîtrisait parfaitement ses coups et il savait exactement quelle partie de mon corps il visait. Puis, il me détacha de la roue et entreprit une petite expérience qui devait s'avérer terrible pour moi. Il me banda les yeux et m'ordonna de me mettre à quatre pattes. Le long fouet qu'il utilisa ne me toucha jamais. Il ne faisait que me frôler en claquant très fort sur le sol en pierre, juste à côté de moi. Si je ne ressentais aucune douleur, en revanche j'étais totalement terrorisée. A chaque coup de fouet qui tombait à côté de moi, je sursautais. L'impression était terrifiante. Je pleurais à chaudes larmes tellement j'avais peur.
Pour me calmer, J.P. entreprit de me faire jouer avec sa soumise. Il lui attacha des chaînes aux
seins que je devais tirer avec ma bouche. J'avais très mal pour elle mais elle semblait y prendre un certain plaisir. Pour me faire pardonner, je fus ensuite punie par la soumise de J.P. qui fut très gentille avec moi et utilisa un fouet très doux.
Après cette rude séance, mon Maître m'accorda un énorme câlin et nous pûmes admirer la belle Salomé qui fut durement punie par Mastermind. La scène était superbe !
Plus tard, nous remerciâmes chaleureusement nos hôtes et nous leur adressons aujourd'hui encore toute notre reconnaissance pour cette si belle soirée.

Laïka raconte
Un anniversaire SM dans le Vaucluse
(23.02.2002)

nfin un week-end de liberté ! Nous avions reçu une invitation pour un week-end assez particulier. Une maîtresse souhaitait organiser une surprise pour l'anniversaire de son soumis. Elle avait loué un gîte en plein milieu du Vaucluse...

"Regardes, c'est superbe" me dit mon Maître en me montrant le vieux presbytère qui jouxtait le gîte.
Oui, le lieu était vraiment magique. Nous étions sur les hauteurs du Vaucluse, avec une vue sur toute la vallée. Une grande arche en pierre nous avait accueillis à l'entrée du village et nous arrivions devant le gîte qui serait le cadre de notre week-end.
Nous avions été invités par nos amis d'Aix. F. avait appelé mon Maître pour lui parler de Maîtresse Salomé qui organisait une surprise pour l'anniversaire de son soumis. Nous étions très heureux de revoir F. et I. et c'était l'occasion de rencontrer de nouvelles personnes partageant notre passion.
Il était près de 20 h, ce vendredi soir. Nous fûmes accueillis par F. et I. qui avaient passé une partie de l'après-midi au gîte afin de terminer les derniers préparatifs.
F. nous présenta immédiatement Maîtresse Salomé qui nous paru très sympathique. Celle-ci nous conduisit auprès de son soumis qui était attaché dans une sorte de camisole, les yeux bandés et ce depuis près de 24 h. Nous saluâmes tout le monde puis I. nous fit faire le tour du gîte.
Au rez-de-chaussée, on trouvait un premier donjon, "réservé au SM hard". Le donjon était assez bien équipé : croix de Saint-André, palan, fouets et cravaches en tout genre, et quelques canapés. Il y avait aussi une grande cuisine où nous déposâmes nos victuailles. Au premier étage, un autre donjon "pour le SM soft", une salle de bain réservée aux jeux d'eau et une table gynécologique, ainsi que quelques chambres. Au 3e étage, I. nous montra notre chambre que nous allions partager avec nos amis. Enfin, au 4e, se trouvaient les douches et d'autres chambres.
Avant que nous allions nous doucher, Maîtresse Salomé tendit à mon Maître un document qui précisait les quelques règles de ce week-end.
Après une bonne douche, je retrouvais mon Maître dans notre chambre. Il était en pleine discussion avec F. car cela faisait un bon moment que nous ne nous étions pas vus.
Je lui demandais comment il souhaitait que je m'habille. Il porta son choix sur un serre-taille en cuir verni accompagné d'un petit haut en cuir, avec des bas résille et de hauts talons. Puis nous remontâmes aux douches avec I. pour la traditionnelle séance de maquillage. C'était un moment agréable pour nous, nous bavardions entre filles, échangions nos petits secrets...
Mon Maître avait revêtu un pantalon de cuir et un haut de la même matière, ainsi que de grandes bottes lacées et sa belle casquette en cuir avec une étoile rouge dessus.
Nous étions fin prêts pour descendre rejoindre la joyeuse compagnie...C'était l'heure du repas et la cuisine ressemblait à un champ de bataiille. Sur ordre de mon Maître, j'entrais dans la bataille afin d'atteindre le réfrigérateur. Nos compagnons ne semblaient pas être de fins gastronomes ce qui m'inquiéta un peu. En effet, j'ai pu observer, que bien souvent, l'appréciation des plaisirs de la table allait de pair avec celle des plaisirs de la vie et de leur délicatesse. Mais mon Maître et moi avions tout prévu. J'atteignais le réfrigérateur, non sans m'être fait caresser les fesses deux ou trois fois et avoir d'un regard foudroyant, fait comprendre à ces "caresseurs" que je n'appréciais pas cette liberté.
Nous trouvâmes un petit coin avec mon Maître, F. et I., et nous régalâmes de magret de canard fumé avec un bon vin. Je fis part à mon Maître de mes craintes : nous étions apparemment en présence de quelques couples échangistes pour lesquels les règles du SM étaient superflues. Mais cela n'allait pas gâcher notre plaisir. Nous discutâmes longuement et Salomé nous expliqua le cas de "la recluse".
Un Maître avait souhaité que sa soumise passe le week-end enfermée dans la cave. Elle était poings et pieds liés, le visage masqué. Elle n'avait pas le droit de parler à qui que ce soit et n'était nourrie qu'au pain et à l'eau. Je trouvais cela magnifique....
Nous nous dirigeâmes vers le donjon "soft" qui était pour le moment moins encombré que le "hard". Mon Maître m'attacha à la croix et commença à me fouetter avec notre fouet doux. Peu à peu, il accentua la force de ses coups et changea de fouet. Je ne connaissais pas celui qu'il avait emprunté. Il était très dur. Je commençais à me tortiller dans tous les sens ce qui eut pour effet de lui plaire énormément. Finalement, il se munit d'une bougie et me décora le corps de cire chaude. Je commençais à pleurer : la journée avait été longue et la fatigue se faisait sentir.
Mon maître me consola puis il me détacha avec attention et délicatesse. Je me réfugiais dans ses bras pour un long câlin.
Nous fîmes ensuite le tour des différents lieux de jeux puis nous nous rendîmes à la cuisine pour y boire un verre. La foule avait déserté et nous pûmes nous asseoir tranquillement. Mon Maître entâma une conversation avec un autre Maître sur ... le bricolage et la meilleure façon de faire tenir des crochets ! Eh oui, le Maître SM doit avoir de bonnes capacités manuelles !!!
Il était près de 2 heures lorsque nous rejoignîmes notre chambre. F. et I. étaient montés un peu avant nous et avaient gentiment laissé allumée une bougie. Nous nous endormîmes dans les bras.

Le lendemain matin, je laissai mon Maître dormir et descendai prendre le petit déjeuner avec F. et I. Chacun racontait ses aventures de la veille et l'ambiance était très sympathique.
Après ma douche, je réveillai mon Maître après lui avoir préparé son petit déjeuner.
Nous décidâmes de profiter de cette belle matinée pour faire quelques photos à l'extérieur. Je revêtai mon petit short en cuir et mes grandes bottes pour une séance photos à la campagne. A genoux dans l'herbe verte, mon maître m'attacha à un arbre comme une petite chienne punie. Puis, nous profitâmes de la beauté du site et des petites criques formées par les rochers pour poursuivre cette séance sous le soleil.
L'heure du déjeuner avait sonné et nous rejoignîmes nos convives pour un repas léger. D'emblée, tout le monde était joueur et le repas fut consacré à la préparation de la vente aux esclaves qui devait avoir lieu l'après-midi. A table, mon Maître m'ordonna de servir nos convives. Il me fit passer un petit tablier de soubrette que tout le monde trouva fort charmant. Nous discutâmes longuement des conditions de la vente de l'après-midi et chacun y allait de sa suggestion. Finalement, il fut décidé qu'il y aurait une vente "soft" et une vente "hard". Mon Maître et moi, et d'autres convives aussi, étions assez surpris de cette distinction entre "soft" et "hard" qui ne nous paraissait pas très claire ni intéressante.
Bref, la vente commença donc dans le donjon "hard". Chaque maître ou maîtresse présentait son ou sa soumis(e) avec ses qualités et ses défauts. Chacun achetait les esclaves avec une monnaie définie à l'avance, pour une durée ou pour des punitions définies en accord avec le maître.
Avec F. et I., mon maître et moi avions choisi de regarder. Mais pour ma part, j'avais les yeux bandés et j'observais toute la vente avec mes oreilles tendues. En effet, mon maître avait décidé de me mettre une cagoule de cuir et de me bander les yeux. C'était la première fois que je passais ainsi plusieurs heures dans le noir, avec pour seuls repères, les sons des voix, les sensations de frôlement... C'était très étrange, angoissant et en même temps, j'apprenais peu à peu à reconnaître les gens, à comprendre ce qui se passait.

Peu à peu, d'autres convives arrivaient pour la soirée. Nous les saluâmes et allâmes nous préparer pour le soir.
La soirée fut très agréable. Les fouets claquaient, la bougie coulait à flots et maîtres(ses) et soumis(es) étaient ravis.
Mon maître et moi attendions avec impatience de trouver un petit coin tranquille pour une séance dans le calme. Nous nous trouvâmes seuls bientôt avec le maître accompagnée de sa recluse. ils étaient vraiment charmants. Chacun respectait le silence des autres et nous pûmes nous livrer à une vraie séance comme mon maître et moi les aimions : l'ambiance était chargée de concentration, tendue, et en même temps très sereine.
Mon maître m'attacha sur une chaise, les yeux bandés. J'étais très angoissée et très curieuse de savoir ce qu'il avait prévu. Il commença par me fouetter doucement les seins, les cuisses, les bras, toutes les parties du corps étaient soumises à cet échauffement. Puis les coups devinrent plus durs. Le silence m'aidait à me concentrer et malgré la douleur, je commençais à me sentir dans cet état merveilleux, où la douleur se transforme peu à peu en plaisir. Nous nous arrêtâmes bientôt, épuisés mais ravis de ce moment très intense.
Lorsque mon maître me débanda les yeux, je vis le maître et sa recluse. Toujours en silence, nous échangeâmes un sourire : ils avaient apprécié le spectacle. Mon maître et moi prîmes place sur un banc d'écolier et observâmes à notre tour, une superbe scène. La recluse était assise sur un petit banc très bas. Les pieds enchaînés avec une grosse chaîne, elle avait une bougie entre les cuisses. La scène était superbe. Son maître la punit avec une badine qui laissait de très belles marques sur ses cuisses éclairées par la bougie.
Nous échangeâmes nos adresses en espérant nous revoir. Ces personnes partageaient vraiment la même conception du SM que nous : un plaisir mental.
Bien plus tard, alors que la plupart des convives étaient couchés, mon maître et moi profitâmes des lieux pour une séance... d'échange !

Laïka raconte
Un après-midi tout simple
(23.09.2001)

otre emploi du temps étant particulièrement chargé ces temps derniers, nous n'avons pas eu beaucoup d'occasions de nous divertir. Cet après-midi là, mon maître avait décidé de reprendre "les bonnes habitudes"...

Nous venions de finir de déjeuner quand mon maître me soumit l'idée de profiter de cet après-midi sans travail.
"Laïka, nous allons aller en ville. Tu vas t'habiller avec ton petit short et tes bottes. "
Au ton qu'il avait employé, je savais qu'il s'agissait d'un ordre. Je fis la grimace : je n'aimais pas trop m'habiller de façon très sexy en ville car je craignais toujours de rencontrer quelqu'un de notre connaissance, de devoir répondre à ces regards malveillants ou dédaigneux.
Mais bon, j'étais avec mon maître et je me sentais rassurée.
Je filais donc revêtir ma tenue : les collants, un mini-short en cuir, de grandes bottes à talons hauts et un petit pull noir. Pendant ce temps, mon maître, lui aussi, s'était changé. Il avait troqué son jean contre un pantalon de cuir, un pull et un blouson de cuir. Je me lovais contre lui pour respirer l'odeur de son blouson. J'adore l'odeur du cuir mélangée à celle de mon maître. C'est un peu comme un bon vin : fort, ennivrant et très très agréable.
Avant de partir, il m'attacha un collier de chien autour du cou :
"Pour ne pas te perdre..." me souffla-t-il.

Nous nous acheminâmes vers un petit café où nous avions l'habitude d'aller boire un merveilleux thé à la menthe. La patronne que nous connaissions bien, nous regarda nous installer en souriant :
"Vous êtes superbes tous les deux !! C'est tellement rare de voir des gens si bien ensemble... Un p'tit thé ?"
"Oui, merci" répondit mon maître, ravi du compliment.
Il adorait que les gens nous regardent et nous trouvent beaux. Moi, cela me gênait toujours un peu mais j'appréciais les compliments quand ils étaient sincères et sympathiques.
Nous nous étions installés dans des transats, sur la terrasse. Tout en discutant, nous observions les réactions des gens qui passaient. Les hommes souriaient en me voyant et détournaient rapidement leur regard lorsque leur femme s'adressait à eux. Les femmes quant à elles, me jetaient, pour la plupart, des regards mauvais, outrés, violents...
Je fis part de cette remarque à mon maître :
"Je n'aime pas leur regard de chien méchant. J'ai l'impression qu'elles vont me mordre..."
"Elles sont jalouses et elles ont peur que tu leur piques leur mari. Il ne faut pas t'en préoccuper."
"Vous voyez, ça va parce que je suis avec vous. Mais vous comprenez que lorsque je suis seule, je m'habille... de façon moins sexy ? "
"Oui, je comprends... Les gens sont bêtes..."
Nous bûmes tranquillement notre thé tout en pensant que nous avions beaucoup de chance de nous être rencontrés.
Nous décidâmes ensuite d'aller faire quelques boutiques. Mon maître souhaitait s'acheter un pull chaud pour affronter l'automne qui pointait.

Nous empruntâmes une ruelle pavée et toute étroite. Mon maître me regarda, soudain, et me dit :
"Tu ne bouges pas..."
Il s'éloigna et sortit l'appareil photo de son sac.
"Tu me fais un sourire ? "
"Clac !", la photo était dans la boîte.
Pendant, que mon maître me photographiait, duex jeunes hommes se tenaient au bout de la ruelle et plaisantaient : "Regarde, il l'a prend en photo ! Y'en a qu'ont de la chance !"
Nous poursuivîmes notre promenade, nous arrêtant de temps à autre pour une photo.
Nous arrivâmes à la boutique où mon maître avait l'habitude de s'habiller.
"Bonjour, tous les deux ! Ca faisait un moment qu'on ne vous avait pas vu ! Tout va bien ?"
"Ca va, et vous ? Tu sais avec le boulot, on n'a plus le temps de rien faire !"
"Je comprends, nous c'est pareil. Tenez, venez voir on a reçu les nouvelles collections..."

Nous fîmes le tour de la boutique avec le patron puis je laissais mon maître avec lui pour me diriger vers le rayon femmes. Je dénichais un petit pull superbe en laine chinée. Mon maître me rejoignit à ce moment-là.
"Regardez, lui dis-je, il est beau, non ?"
"Ah, oui, c'est exactement ce que je cherchais !"
Je lui proposais un deal :
"On l'achète à deux et on se le prêtera, d'accord ?"
"Oui, oui, on se le prêtera..." me lança-t-il avec un regard coquin.
Nous prîmes congé du patron et nous continuâmes notre promenade. Il commençait à pleuvoir, aussi nous décidâmes de rentrer.

Arrivés à la maison, mon maître me demanda de faire un café.
"On va faire quelques photos de plus", me dit-il.
C'était les premières photos que nous faisions dans notre nouvel appartement. Nous avions déménagé en août, et depuis, nous n'avions pas trouvé le temps d'en profiter.
"Tu vas t'installer sur le" framboisier"" m'ordonna-t-il.
Le" framboisier" était le nom que j'avais donné à notre canapé couleur framboise.
Je m'installais puis mon maître me demanda de me dévêtir. Il prit des photos dans différentes poses qu'il me commandait ou bien que je prenais naturellement sans m'en rendre compte.
On s'amusa aussi avec les tableaux que nous avions peints. Il me demanda de e mettre devant un des tableau ou à côté d'un autre afin de jouer sur les contrastes.
"Une petite dernière... ?"
Je commençais à en avoir marre, alors je pris une position totalement coquine...

Cet après-midi se terminait dans la bonne humeur, nous étions tous les deux très coquins : nous délogeâmes le chat de la couette sur laquelle il était confortablement installé...

 
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