Laïka raconte
Nouvelles du Paradis
(25.06.2001)

on maître et moi avions quelques jours de vacances la semaine dernière, aussi nous avons décidé d'aller camper au village naturiste du Cap d'Agde.
Cela nous a pris, comme d'habitude, sur un coup de tête. Nous sommes allés acheter une tente et en route pour l'aventure !

Arrivés sur place, nous nous sommes immédiatement mis nus : un vrai bonheur ! Je crois que c'est ce que j'apprécie le plus dans ce camp : pouvoir se promener nu du matin au soir sans que personne ne vous ennuie. Une fois notre place au camping réservée, nous avons entrepris de monter la tente. Nous n'étions pas vraiment équipés et un voisin sympathique nous a prêté un marteau pour enfoncer nos sardines.
Bon, ben... c'était pas si mal pour des intellectuels comme nous : notre tente tenait debout, et c'était miraculeux !
Enfin, nous pouvions aller piquer une tête. L'eau était fraîche et nous réveillait d'un coup. Une petite farniente sur la plage et l'heure de l'apéritif était arrivée.

Nous allâmes nous changer : j'enfilais des bas résille, mon serre-taille, un petit haut en cuir, et des talons aiguilles. Mon maître se paraît d'un joli petit short en vinyle, d'un tee-shirt transparent et de bottes en cuir. Nous étions superbes ! Avant le départ, mon maître m'attacha un collier de chien autour du cou et des menottes en cuir. Il m'attacha à une laisse et nous étions prêts.
Nous prîmes l'apéritif sur une terrasse qui donnait sur la plage et où nous avions une superbe vue sur la mer. Le soleil commençait à baisser et la lumière était merveilleuse. Nous devisions tranquillement devant un petit muscat en picorant des olives : le bonheur, la vraie vie !
Nous choisîmes un restaurant un peu plus abrité pour nous restaurer car le vent commençait à se lever et nous n'étions pas très habillés. A peine installés, nous aperçûmes un ami soumis que nous connaissions bien. Nous lui proposâmes de se joindre à nous pour le dîner, ce qu'il accepta avec enthousiasme. Il rentrait de voyage et avait décidé de faire une petite halte au Cap. Nous étions ravis de le rencontrer ici. Au cours du repas, nous échangeâmes sur nos dernières soirées et prîmes des nouvelles de nos amis communs.

Le repas terminé, notre ami nous entraîna dans un bar dont il connaissait bien les patrons. L'ambiance était torride : un groupe de néerlandais se frottait les uns contre les autres au rythme d'une sono endiablée. Après nous avoir servi une de ces boissons aphrodisiaques, le jeune serveur monta sur le bar pour un défilé très hot. Nous discutâmes avec la patronne, très sympathique. "Pour m'empêcher de m'échapper", mon maître avait attaché ma laisse au barreau de la chaise. Les gens me regardaient avec un sourire de sympathie et d'admiration. Mon maître était fier de moi. J'avais les mains attachées derrière le dos et mon maître me faisait boire doucement. De temps en temps, il me détachait pour que je puisse fumer une cigarette mais je devais, chaque fois, lui en demander l'autorisation. C'était assez difficile pour une grande fumeuse comme moi !
Nous sommes ensuite partis vers un autre café, pour prendre "la p'tite poire du soir". Le bar était tenu par un couple dont notre ami nous dit qu'ils avaient pratiqué le SM. Le patron nous accueillit avec joie et nous partîmes pour une longue discussion sur le peu de lieux SM dans la région...
Vers 3 h du matin nous nous quittâmes et nous donnâmes rendez-vous pour le lendemain midi.
Mon maître et moi, rejoignîmes notre tente pour une nuit un peu "hard"... du fait de l'absence de tapis de sol !!!

Après un matin câlin, nous descendîmes pendre le petit-déjeuner dans un café au bord de la plage. Le soleil tapait déjà fort et notre ami ne tarda pas à nous rejoindre. J'appréciais énormément d'être nue, c'était un sentiment de liberté totale bien que je doive me soumettre à quelques règles que m'avait données mon maître. Ainsi, je devais lui demander l'autorisation d'aller aux toilettes, de fumer, je devais aussi le vouvoyer.
Nous déjeunâmes avec notre ami et descendîmes sur la plage. Le ciel voilé, laissait présager des coups de soleil... Nous prîmes un long bain dans une mer agitée par les rouleaux. Puis mon maître me confisqua ma serviette. Je devais sécher debout, les mains sur la tête. Je n'étais pas très gênée car il y avait peu de monde autour de nous et je sentais que les gens me regardaient, souriaient puis s'occupaient d'autre chose. Une fois sèche, mon maître m'ordonna de me mettre à genou dans le sable, toujours mains sur la tête. Vers 16 h, notre ami nous quitta pour rentrer chez lui. J'eus alors l'autorisation de m'asseoir sur une serviette et je pus fumer une cigarette. Ouf !!

Arrivés sous la douche, nous constatâmes, qu'effectivement, le soleil avait tapé... et particulièrement sur les fesses. Fatigués par notre long bain, nous décidâmes de passer une soirée tranquille car nous avions prévu de sortir en donjon le lendemain.
Le lendemain matin, mon maître prit rendez-vous chez l'esthéticienne pour me faire épiler le sexe. C'était la première fois, et j'étais un peu anxieuse. En attendant le rendez-vous, nous allâmes faire un peu de shopping. On acheta un pantalon en caoutchouc et un joli haut pour mon maître dans la belle boutique Vero-Over. Puis, nous nous arrêtâmes prendre une salade. J'allais ensuite à mon rendez-vous pendant que mon maître m'attendait à une terrasse. L'esthéticienne était adorable. Son salon était tout rose et une petite musique douce détendait les visiteurs. Elle m'installa confortablement et commença à me poser la cire. C'était chaud et elle procéda par petites touches. C'était un peu douloureux mais ça allait. Au bout d'une heure, je rejoignis mon maître. Il était ravi et voulut immédiatement toucher : c'était tout doux. Il me dit que je ressemblais à une petite fille et il était tout ému.

Nous passâmes l'après-midi à la plage puis nous nous préparâmes pour la soirée.
Nous avions décidé de dîner sur le Cap et de partir ensuite au donjon de B. A notre arrivée au donjon, il y avait peu de monde. Un couple dont c'était la première fois et un soumis habitué des lieux. Le couple venait de Marseille et nous connaissait au travers de notre site Internet. La femme était une dominatrice novice et l'homme, plutôt voyeur. Tous deux venaient du milieu échangiste. La femme commença à soumettre un soumis mais elle commença à le fouetter très fort. Mon maître lui expliqua comment faire monter les choses en commençant par chauffer le soumis puis plus fort progressivement.

Ensuite, nous montâmes tous dans la salle du haut et mon maître m'attacha les mains à un palan. Il plaça une barre d'écartement entre mes jambes et me bâillonna. Je l'avais supplié de ne pas frapper trop fort car j'avais de terribles coups de soleil sur les fesses. Mais, juste avant de commencer ma punition, il me regarda droit dans les yeux en me rappelant mes erreurs de la semaine. Je sus alors que j'allais avoir mal et qu'il ne tiendrait pas compte des coups de soleil. Il commença à me fouetter avec notre fouet doux, puis très vite, il attrapa des fouets beaucoup plus durs dont un très court et très dur. Je hurlais sous mon bâillon mais ne sortait qu'un cri étouffé... Je lui en voulais mais en même temps, je savais que je méritais cette punition. En outre, mon maître voulait montrer ma résistance au couple qui nous accompagnait.

A la fin de la séance, j'embrassais les bottes de mon maître en lui lançant un sec "merci maître". Il sentit que je lui en voulais et me prit dans ses bras pour me consoler. Le couple était impressionné... Nous parlâmes longtemps ensuite de la façon dont nous étions venus au SM, de nos pratiques...
Le couple nous quitta et nous restions seuls. On fit alors une séance de photos dans diverses positions, attachée, cambrée, ...

Après un dernier verre avec la maîtresse des lieux, nous rejoignîmes notre camping. J'avais les fesses en feu mais épuisée, je m'endormis immédiatement.
Le lendemain, la pluie accompagna notre départ. Nous avions passé trois jours en amoureux, et étions ravis de retrouver notre lit, plus propice au câlins...

Laïka raconte
Comment je me suis fait
percer les seins
(05.05.2001)

ela faisait déjà longtemps que mon maître prévoyait de me faire percer les seins. J'en avais très envie mais en même temps, j'avais une peur terrible de la douleur.

Ce samedi, nous avons sauté le pas. Pour l'occasion, mon maître avait invité un couple d'amis d'Aix.

I. et F. sont arrivés vers 15h00. Nous avions rendez-vous dans un café sur la place centrale de la ville. Pour l'événement, mon maître m'avait fait revêtir un harnais avec de hauts talons, et un simple imperméable complétait ma tenue. J'avais une peur terrible de rencontrer des connaissances car ma tenue était pour le moins explicite. J'étais également maquillée comme une vraie petite chienne.

Nous étions ravis de retrouver F. et I. Elle portait une jolie jupe en cuir ainsi qu'un petit blouson de la même matière et des bottines à hauts talons. Nous nous sommes attablés et mon maître a commandé pour moi une pina colada pour tromper mon angoisse. Je discutais avec I. qui, bien que n'ayant pas les seins percés, comprenait parfaitement mes craintes.
Après avoir discuté du programme de la journée, nous fîmes route vers le perceur. Je connaissais celui qui allait me percer les seins car j'avais déjà effectué plusieurs piercings chez lui.

Arrivés à la boutique, il y avait un monde fou. I. et F. partirent faire un peu de shopping pendant que mon maître et moi attendions mon tour. Il faisait une chaleur étouffante et j'avais l'impression de manquer d'air... c'était l'angoisse. Une heure après, mon tour était venu. Le perceur se dirigea vers nous et nous fit entrer dans le "salon". "C'est pour un piercing des seins" lui dis-je timidement. "Les deux ? " me demanda-t-il. "Oui, les deux" répondit mon maître.
J'étais très gênée de devoir me déshabiller devant lui. Il allait découvrir la tenue dans laquelle je me trouvais. "On y va ?" me dit-il avec un sourire réconfortant. J'ôtai mon imperméable et le perceur renouvela son sourire.

Il me plaça debout face à lui pour dessiner les deux points de piercing sur chaque sein. Il les frotta à l'alcool pour les faire saillir. "Maintenant, tu peux t'allonger" me dit-il doucement. Mon maître était près de moi et prenait quelques photos. J'étais morte de peur. Je fermais les yeux et croisais mes mains sur mon ventre, en essayant de penser à autre chose. Je sentis une légère douleur sur le sein droit. Le perceur me demanda gentiment : "Ca va ? " "Mmh..."répondis-je tendue d'angoisse. Je me dis alors que si cela était fini, ce n'était vraiment pas terrible. Mais soudain, une immense douleur m'arracha un cri... "C'est fini ! Pour celui-là..." me rassura le perceur. Mon maître plaisanta : "Je crois que tu as fait fuir du monde, mon coeur !"

En effet, mon cri avait été suivi d'un grand silence dans la salle d'attente. C'était au tour, du sein gauche. Cette fois, je retins mon cri, préparée à la douleur. "Et voilà, ça n'a pas été si terrible. En tout cas, sache que c'est la plus grande douleur pour ce qui concerne les piercings". Je me relevai doucement. La douleur avait disparu. Le perceur me donna les recommandations d'usage et nous discutâmes quelques minutes avec lui. Je me rhabillai en prenant soin de ne pas accrocher mes piercing que le perceur avait recouverts d'un morceau de gaze. Je soufflai, soulagée. Mon maître et moi remerciâmes le perceur et nous rejoignîmes F. et I. afin de préparer notre soirée.

Laïka raconte
Laïka joue à la maîtresse...
(30.04.2001)

e week-end dernier, mon maître et moi sommes allés à la Rose noire, près de Toulouse. Après plus d’un mois sans sortie, c’est avec grand plaisir que nous avons retrouvé nos compagnons de jeu.

Il faisait un temps superbe ce samedi, aussi avons nous décidé de partir nous amuser un peu. Le Donjon de Maîtresse Bénédicte était l’occasion de retrouver de nombreux amis. Arrivés sur place, nous avons retrouvé Maîtresse Bénédicte avec un soumis pour lequel nous avons beaucoup d'amitié, Y., attablés pour le dîner. Nous les avons rejoints et avons été accueillis avec joie. Le repas fut très sympathique et après plus de deux mois d’absence, nous avions des tas de choses à nous raconter.

Vers 22h, mon maître et moi nous dirigeâmes vers le donjon. Je revêtais un serre-taille en cuir brillant et un petit haut en cuir également, ainsi que des bas résille et de hauts talons. Mon maître enfilait son pantalon de cuir avec un haut moulant en latex et ses grandes bottes en cuir.
Lorsque nous fîmes notre entrée, tout le monde était déjà arrivé. Un soumis travesti nous servit un verre de sangria et nous saluâmes la compagnie. Un autre soumis arriva en même temps que nous. Il y avait aussi un maître que nous ne connaissions pas et un groupe composé d’un maître, deux maîtresses, et de 4 soumis(es).

Mon maître m’attacha à la croix de Saint-André pour une longue séance de fouet et de martinet. Il commença à me punir avec notre martinet en agneau puis avec un autre en latex. Le public attentif, nous observait. Au bout d’un long moment, je ne pus retenir mes larmes. Mon maître continua à me punir un long moment encore puis il m’octroya une pause. Nous nous rendîmes au bar et entrâmes dans une longue discussion avec Y. Pour plaisanter, il me demanda de le punir. Je regardais mon maître qui me dit : “Ca t’intéresses d’essayer ?”
J’hésitai car je savais que j’avais encore beaucoup à apprendre... “Pourquoi pas ?” répondis-je.

Mais avant, je voudrais te faire un beau bondage” me dit mon maître. Il me fit asseoir sur une roue et entreprit de m’y attacher avec un superbe bondage. Il commença par me passer la corde derrière le cou puis il me lia les bras derrière le dos. Mes jambes reposaient sur les rayons de la roue. Elles étaient solidement attachées. Une fois, le bondage terminé, il me laissa attachée un moment afin que tout le monde puisse profiter du spectacle. Il s’absenta et revint avec des piques à olives. Il entreprit de me piquer un peu partout. Cela semblait baucoup l’amuser. Je gigotais autant que je le pouvais sans parvenir à me soustraire à ses petits pics qui tétanisaient mes muscles et, sans être vraiment douloureux, étaient très irritants. Il me piqua longuement les tétons et l'entrecuisse. Ma résistance nerveuse commençait à atteindre ses limites... Après s'être amusé longtemps avec moi, mon maître me libéra doucement et nous fûmes rejoint par Y. et Maîtresse Bénédicte.

Il était l’heure pour moi d’entrer dans le rôle de la maîtresse. J’attachais Y. au palan qui était suspendu au plafond et je commençais à le fouetter au martinet. Je faisais doucement par peur de lui faire mal mais Y. est un soumis très résistant. Peu à peu, je maîtrisais mieux le martinet et je parvenais à toucher les endroits que je souhaitais. Puis, Y. me demanda si je voulais lui poser des aiguilles. J’avais très peur de lui faire mal et de ne pas savoir m’y prendre. Il me guida. Je désinfectai la partie du corps destinée aux aiguilles (le torse) à l’aide d’une compresse alcoolisée. Puis je pris une aiguille stérile que je devais planter sans trembler. Je pinçai le torse du soumis et avec un peu d’hésitation je plantai l’aiguille. Y. qui apparemment n’avait rien senti, me demanda de recommencer sans hésiter. Je pris une seconde aiguille et, plus sûrement, je la plantai dans le torse du soumis. Cela me fit une drôle d’impression. J’avais vraiment peur de rater mon coup, mais Y. était ravi.
Mon maître était très fier de moi, mais craignant que je ne prenne goût à mon rôle, il me rappela que j’étais sa soumise, ce que je n’avais pas oublié. Il m’attacha au palan et entrprit de me bondager afin de m’élever. Soudain, je m’envolai... mes pîeds ne touchaient plus terre, j’étais ravie.

Nous terminâmes la soirée avec du champagne, au salon, en discutant à tout rompre. Nous avions passé une très bonne soirée et j’étais heureuse d’avoir fait mes premiers pas de maîtresse...

Laïka raconte
Arc-en-Ciel à Carcassonne
(18.03.2001)

e week-end dernier, mon maître et moi avons été invités à l’inauguration d’un nouveau lieu SM à Carcassonne. Comme nous adorons les nouveaux endroits, n'avons pas manqué l'occasion.

Alain, le patron du sauna l’Arc-en-Ciel, a en effet accepté de prêter son local pour une soirée par mois afin que le SM puisse s’épanouir dans la Cité. M., l’organisateur de ces soirées, nous avaient contactés lors d’une soirée à Toulouse pour nous faire part de son projet. Et voilà, c’est fait.

Pour cette soirée particulière, mon maître avait choisi de me vêtir d’une combinaison en latex liquide. Dès le début de l’après-midi, nous commençames la première couche puis trois autres suivirent. le résultat était superbe. J’avais enfiler un bonnet de bain sur la tête et mon visage était lui aussi recouvert de latex. Le séchage occupa le reste de l’après-midi, jusqu’à notre départ. Mon maître quant à lui avait revêtu un pantalon de cuir et un joli top camouflage transparent que je lui avait déniché dans la semaine dans une boutique pour “miquettes”.
Après 1h30 de route, nous arrivâmes à Carcassonne. Le sauna avait été aménagé de façon très sympathique : au rez-de-chaussée, une soumise nous accueillit au bar. La salle tamisée comportait de confortables canapés, une cage métallique ainsi que des poutres permettant d’attacher les soumis(es). M. nous a ensuite fait descendre un étroit escalier menant au donjon proprement dit. Une salle petite mais très bien agencée nous attendait. Tout un mur était consacré aux divers objets de délice (fouets, cravaches, menottes, pinces...). M. nous raconta que la plupart de ces objets avaient été détournés de leur utilisation d’origine, transformés, pour devenir ces sympathiques instruments. L’idée nous a paru très sympathique car avouons-le, tout maître qui se respecte se doit d’être avant tout un bon bricoleur. Le mur adjacent comportait une large poutre sur laquelle étaient fixés des chaînes, des cordes et des mousquetons. Le mur d’en face accueillait un canapé permettant d’assister au spectacle. Là aussi, la lumière avait été bien étudiée et permettait d’éclairer “la scène” de pleins feux.

Après avoir visité les lieux, le patron nous a présenté un couple qui venait d’arriver. La femme était très jeune et avait une allure un peu enfantine (je découvrais par la suite qu’elle était dominatrice). L’homme, beaucoup plus âgé, était lui aussi dominateur. Peu à peu, au cours de l’apéritif, trois autres couples firent leur entrée ainsi qu’une jeune femme, seule. Nous fîmes connaissance autour d’un buffet appétissant. Nous connaissions déjà l’un des couples que nous avions rencontré à Toulouse. Les deux autres couples nous parurent très sympathiques. La jeune femme seule, en revanche, se mêla peu à la conversation et elle nous quitta tôt dans la soirée.

Une fois restaurés, l’un des maîtres bondagea sa soumise, l’attacha au bout d’une laisse et lui demanda de saluer tous les maîtres “comme elle savait le faire”. Elle fit le tour de la pièce à quatre pattes, s’arrêtant devant chaque maître pour lui baiser les pieds. Son maître lui demanda ensuite de se relever. Elle devait désormais se présenter à chaque maître et leur demander l’honneur de se faire punir de 5 coups de l’instrument de leur choix. Elle reçut ainsi cinq fessées, cinq coups de fouet, cinq pincements sur les seins et cinq coups de cravache. Elle était ravie. Son maître lui permit d’aller se reposer dans la cage métallique qui fut soigneusement fermée derrière elle.

Mon maître me demanda alors d’aller me placer sous la poutre. Il commença un bondage très serré. L’effet était superbe : les cordes brillaient sur la combinaison de latex et mon maître me laissa debout ainsi un bon moment pour que chacun admire sa petite chienne. Je commençais à avoir des crampes et je remuais un peu. Mon maître perçut mon impatience me demanda de patienter un peu le temps de prendre quelques photos. Puis il me détacha. Je faillis m’écrouler car je ne sentais plus mes jambes. Une petite pause s’imposait. Je demandais à mon maître l’autorisation d’ôter la couche de latex qui me recouvrait le visage ainsi que le bonnet de bain. Il faisait une chaleur étouffante. Il m’autorisa à les ôter et me prêta son aide.
Au cours de mon bondage, un autre maître avait attaché sa soumise sur la cage, les yeux bandés, et il s’amusait avec ses seins et son sexe. Elle prenait beaucoup de plaisir. La soumise était maintenant à quatre pattes au milieu de la pièce et son maître l’inondait de champagne.

Notre petit groupe se dirigea ensuite vers l’étage supérieur. Le jeune couple qui était là nous offrit un joli spectacle : un longue série de fessées au bout de laquelle la soumise se trémoussa de plaisir et de douleur. Un autre couple se plaça à côté et les deux soumises furent fessées avec énergie. Sous la poutre une soumise était attachée sur le dos, les yeux bandés. Un maître et une dominatrice s’occupaient d’elle. Ils lui avaient accroché des pinces aux seins et aux lèvres et l’homme lui frappait l’entrecuisse à la cravache. J’étais à genoux aux pieds de mon maître et j’observais avec attention les réactions des soumises.
Puis, ce fut mon tour. Mon maître me bondagea et m’attacha les poignets et les chevilles aux poutres. Il me fouetta avec notre fouet habituel d’abord puis, attrapa une des cravache qui était suspendue au mur. La cravache était très fine et se terminait par une sorte de noeud plastifié. Ce fut très douloureux et notre public était impressionné. Tout à coup mon maître m’asséna un dernier coup très fort : je hurlais. Il me prit dans ses bras, me consola et commença à me détacher.

Après un dernier verre, nous prîmes congé de nos amis et rejoignîmes notre hôtel. Je m’épluchais avec l’aide de mon maître et nous tombâmes tous deux dans un sommeil apaisé.

Laïka raconte
Soumise à Aix-en-Provence
(27.02.2001)

lors que mon maître et moi rentrions d’un voyage sur la Côte d’Azur, nous décidâmes de faire un petit crochet par Aix-en-Provence et de rendre visite à un couple d’amis.
Arrivés sur place, mon maître m’ordonna d’aller sonner chez nos amis et me dit qu’il me rejoindrait plus tard.

F. m’accueillit à bras ouverts ; I. était en ville. Dès mon arrivée, F. m’accompagna au salon et me plaça au milieu de la pièce, les jambes écartées et les mains derrière le dos. Je compris alors qu’il avait eu une conversation téléphonique avec mon maître. F. m’expliqua comment allait se passer la soirée. Nous devions dîner au restaurant avec un ami de F. et I. Au cours de ce repas, je ne choisirais ni mon menu ni ce que je boirais : mon maître choisirait tout pour moi. F. me demanda alors si j’étais prête à faire quelque chose pour lui. J’acquiesçais. Il m’expliqua alors ce que je devais faire. Une fois que j’aurais bu l’apéritif, je devrais me rendre aux toilettes avec mon verre et faire pipi dedans. F. me demanda si je me sentais prête pour cela. Je lui répondais que oui.

Sur ce, mon maître arriva. F. lui offrit aussitôt à boire et ils s’installèrent confortablement dans le sofa pendant que mon maître me demandait de me mettre à quatre pattes. Tout à coup, le téléphone retentit. F. me dit que ce devait être I. et me demanda de répondre. I. s’était rendue chez le coiffeur et nous demandait de venir la chercher en ville. Je fis part de sa requête à F. et nous lui donnâmes rendez-vous dans le centre d’Aix. Avant de partir, F. et mon maître préparèrent un sac avec les affaires d’I.

Après avoir récupéré I., nous allâmes faire quelques courses au supermarché. I. et moi étions chargées des courses “alimentaires” tandis que nos maîtres partirent de leur côté faire quelques emplettes "SM". Avant de nous quitter, F. donna ses affaires à I. et lui ordonna de se changer avant de quitter le supermarché. Je partis donc avec I. Après les courses, elle prit un vêtement et se rendit dans une cabine d’essayage pour revêtir la tenue que nos maîtres avaient choisi pour elle. Elle en ressortit avec une mini-jupe en cuir, de haut talons et un top en cuir également. Nous passâmes à la caisse non sans nous être fait remarquer par nos tenues et nous rejoignîmes nos maîtres dans un café de la galerie marchande.

I. avait acheté des bas. Son maître l’envoya immédiatement les vêtir dans les toilettes. Pendant ce temps, je commandai un café. Mon maître me regarda avec mécontentement en me demandant si je lui avais demandé l’autorisation. Je compris alors que la soirée serait dure. Je baissai les yeux et m’excusai. Pour me punir, il m’ordonna le silence pendant une demie-heure. J’étais très ennuyée car j’avais hâte de discuter avec F. et I. Quand I. revint, nous repartîmes vers la maison.

Nous avions rendez-vous à 20h30 avec P., l’ami de F. et I. Nous étions en retard car I. et moi souhaitions prendre une douche avant le départ. F. téléphona donc à P. pour lui annoncer que nous ne passerions le chercher que vers 21h. Nos maîtres souhaitaient qu’I. et moi soyons habillées de la même manière, en "soeurs catins". Nous essayames diverses tenues avant qu’ils soient satisfaits. Finalement, nous nous mîmes tous d’accord sur une minijupe en cuir et un top en cuir avec de hauts talons.
Nous passâmes chercher P. dans un sex-shop de Marseille et nous rendîmes rapidement au restaurant.
A notre arrivée, toutes les têtes se tournèrent et particulièrement celles des hommes. Nous attendîmes un petit moment avant qu’un des garçons daigne nous indiquer une table que F. avait réservée. Il y avait beaucoup de monde et F. ne s’attendait pas à ce type de restaurant. Il avait réservé ici sur les conseils d'amis mais apparemment il s’était trompé d’endroit. Bref, ce n’était pas important.

Nous nous installâmes et le garçon vint nous demander si nous prendrions des apéritifs. I. et moi ne répondîmes pas et laissâmes nos maîtres choisir pour nous. Le garçon nous regarda en attendant nos réponses. Au cours de l’apéritif, j’informai mon maître de la requête de F. Il regarda la salle, jeta un coup d’oeil à F. et me dit que j’étais exemptée de cette requête. J’émis intérieurement un ouf de soulagement car j’avais accepté cette tâche sans vraiment en prendre toute la mesure.

Le garçon nous apporta les cartes et ne comprit pas bien notre petit jeu. Alors que j’avais donné ma carte à mon maître, il m’en redonna une voyant que je n’en avais pas dans les mains. Je la donnais à nouveau à mon maître si bien que lui et F. se retrouvèrent avec 3 cartes dans les mains !

Mon maître choisit pour moi une assiette de coquillage. C’était un vrai bonheur car cela faisait très longtemps que j’en avais envie. F. choisit un plat de moules gratinées pour I. Durant le repas, nous discûtames à bâtons rompus avec F., I. et P. que nous avions déjà rencontré à plusieurs reprises. Nous leur parlâmes de nos vacances et cela les amusa beaucoup.
A la fin du repas, P. paya l’addition malgré nos protestations à tous. Je pensais qu’il passerait le reste de la soirée avec nous mais il nous informa qu’il souhaitait qu’on le raccompagne directement chez lui. Mon maître et moi étions très gênés mais apparemment cela semblait “normal”.
Nous reprîmes donc la route, déposâmes P. chez lui et roulâmes vers Aix.

Arrivés chez F. et I., nos maîtres commencèrent à allumer des tas de bougies de toutes sortes. Ils nous ordonnèrent à I. et à moi de nous mettre à genou, l’une en face de l’autre et nous bandèrent les yeux. Nous allions servir de bougeoirs.
Après cette petite séance à laquelle je me pliais non sans grogner (je déteste la bougie), nous eûmes droit au fouet et à la cravache. Puis mon maître, estimant que je n’avais pas été suffisamment sage me prévint que j’allais avoir droit au
célèbre fouet blanc ! F. interrogea mon maître sur ce fouet dont j’avais déjà parlé dans une de mes aventures.

F. et I. s’installèrent pour profiter du spectacle. Comme la première fois, je me roulais de douleur dès le premier coup. Mon maître m’ordonna de reprendre ma position ce que je mis un certain temps à faire. Puis les deux derniers coups tombèrent aussi douloureux que le premier. Je pleurais à chaudes larmes. F. et I. semblaient impressionnés par les marques que m’avait laissé le fouet sur le corps. Nous les rassurâmes en leur affirmant que le lendemain, plus rien ne paraîtrait. Après une boisson réconfortante, nous nous souhaitâmes une bonne nuit.
Le lendemain, nous discutâmes longuement avec F. et I. sur la façon dont nous vivions le SM dans nos couples respectifs, les difficultés mais aussi les grands moments de bonheur que cela nous procurait. Nous parlâmes aussi enfants... comme tous les autres couples du monde.
Mon maître et moi repartîmes sur Montpellier en fin d’après-midi, enchantés de ce week-end.

Laïka raconte
Vacances en amoureux
(21.02.2001)

on maître et moi avions envie depuis un certain temps de prendre quelques jours de vacances mais cela semblait un rêve inaccessible : travail, rendez-vous, réunions... Finalement, nous avons réussi à nous réserver 4 jours en amoureux, un vrai bonheur ! N’ayant pas eu le temps de préparer ce voyage, nous avons décidé de partir à l’aventure sur la Côte d’Azur.

Notre premier arrêt s’est produit sur l’autoroute suite à un petit geste sympathique des services de douane. Ils nous ont demandés d’où nous venions, où l’on allait et nous ont priés de sortir de la voiture : c’était une inspection de routine. Ils ont commencé à inspecter le véhicule puis se sont attardés sur nos bagages. Tout à coup, je pris conscience du comique de la situation. L’un des douanier venait d’ouvrir la valise contenant notre matériel SM : fouets, menottes, boules de geisha,... tout y était. Nous nous sommes regardés avec mon maître et avons retenu nos rires. Nous n’avons malheureusement pas eu le plaisir de voir le visage du douanier, la tête plongée dans notre valise, mais ce petit incident a dû les faire parler le reste de la journée. Après avoir tout vérifié, les douaniers nous ont laissés repartir en nous souhaitant de bonnes vacances !

Nous sommes arrivés à Sainte Maxime en fin de journée et nous avons commencé à chercher un hôtel. Nous nous sommes tout d’abord arrêtés dans un bar kitchissime pour prendre un apéritif. Alors que je demandais au patron de m’indiquer les toilettes, j’entendis derrière moi trois hommes qui ricanaient : “moi, je veux bien l’accompagner” dit l’un d’entre eux. Bon, cela commençait bien... J’étais vêtue d’un mini-kilt et de grandes bottes en cuir avec de hauts talons. Pas de quoi fantasmer, non ?! Après notre apéritif, le patron nous a indiqué un hôtel juste derrière le bar. L’hôtel au style "parvenu de la Côte", semblait sympathique et nous avons réservé une chambre. Une bonne douche, un gros câlin, et nous étions repartis à la recherche d’un restaurant. Le front de mer était superbe et nous avions bien choisi notre période : les touristes n’étaient pas encore arrivés et la ville semblait endormie sous un chaud soleil printanier. En nous promenant dans le centre du village, nous tombâmes sur un petit restaurant avec une belle cheminée. Exactement ce qu’il nous fallait. Le repas était délicieux et le cadre vraiment agréable, décoré d’une multitude d’affiches anciennes et de boîtes de pâtes Lustucru. Fatigués de notre voyage, nous décidâmes de rentrer tranquillement à l’hôtel pour y passer une bonne nuit.

Le petit-déjeuner se prenait dans la salle commune. Nous descendîmes vers 9h, reposés et plein d’entrain. Après nous être restaurés, nous réprimes la route vers un petit village fortifié à quelques kilomètres de là : Grimaud. C’était magnifique. Nous passâmes la matinée dans le dédale de ruelles et nous poussâmes notre route jusqu’au château. Le temps était superbe et la brise faisait s’envoler ma jupette. Mon maître ne résista pas à prendre quelques photos sous de belles voûtes ombragées.
Nous redescendîmes au village pour prendre un déjeuner léger, sous le soleil, à une terrasse. Que la vie est belle ! Un petit pastis, le journal du coin et une salade croquante, avec son amour ! Que demander de plus ? Nous étions au paradis et n’avions pas envie de le quitter.

Dans l’après-midi, nous décidâmes d’aller faire un tour vers le fameux St Tropez. La route était un peu encombrée et nous arrivâmes en fin d’après-midi sur la place principale. Nous étions un peu déçus : l’endroit était un peu mort et pas très joli. Nous nous installâmes sur une terrasse prendre un chocolat chaud en parlant de la suite de notre voyage. Après une brève promenade, nous décidâmes de quitter la ville pour des lieux plus sympathiques. Nous reprîmes la route vers Saint Raphaèl et nous nous arrêtâmes dans un Etap Hôtel. Je n’étais jamais entrée dans ce type d’hôtel et je trouvais cela trop impersonnel. La chambre était immense avec un grand lit et un plus petit en hauteur. Les portants métalliques firent germer quelques idées sex dans l’esprit de mon maître. Nous sortîmes dîner puis au retour, mon maître ouvrit notre fameuse valise. Il me bondagea et m’attacha les bras et les jambes au portique. Notre grande chambre était peu meublée et le fouet résonnait... mais bientôt, mon maître sentit que je n’étais pas dans l’ambiance. En effet, ces vacances étaient pour moi un moment de repos et je n’avais qu’une envie : me promener tranquillement avec mon amour, découvrir ensemble de nouveaux lieux, de jolis villages et laisser mon esprit en paix... Mon maître m’en voulut un peu et pour me faire pardonner, je lui promis de recommencer notre séance le lendemain.

Je voulais absolument visiter Bormes-les-Mimosas. Après le petit déjeuner, nous flânames un peu, puis nous fîmes route vers Bormes. La route était superbe et tortueuse et passait au travers du massif des Maures. De grandes forêts sous un magnifique soleil.
Bormes-les-Mimosas est un petit village fortifié, très touristique mais vraiment adorable. A notre arrivée, nous nous arrêtames à une terrasse où de nombreuses personnes âgées (sans doute un voyage organisé) se prélassaient au soleil. Alors que le vent se levait, nous allâmes explorer le village. Des petites ruelles, des artisans, des fleurs jaunes partout, et main dans la main nous nous promenâmes au travers de ce village où nous ne sommes pas passés inaperçus. Nos tenues faisaient se retourner les autochtones et cela nous amusait beaucoup. Des petits pépés restèrent même bloqués derrière nous après m’avoir détaillée de la tête aux pieds !


Le soir tombant, nous sommes redescendus sur le Lavandou à la recherche d’un hôtel. Le California nous a accueillis pour notre dernière nuit de voyage. Nous avons trouvé un petit restaurant typique et chaleureux. Rentrés à l’hôtel, mon maître me dit que j’allais dormir au pied du lit. Je voulais me faire pardonner ma mauvaise volonté de la veille et je commençais à chercher une couverture à poser au sol. Mais malheureusement, le lit ne comportait qu’une couette et il n’y avait aucune couverture supplémentaire dans la chambre. Je décidais donc de faire avec. Je commençais à m’enrouler dans la moitié de couette au pied du lit, mais c’était vraiment trop court. Tant pis, je dormirais à même le sol. Finalement, mon maître eut pitié et, comme il ne faisait pas trop chaud, il me demanda avec un oeil coquin de venir le réchauffer sous la couette. Je ne me fis pas prier !
Le lendemain, nous prîmes la route vers Aix où nous devions retrouver des amis pour un week-end coquin...

Les vacances étaient presque terminées mais cela fut pour nous un très agréable moment, trop court...

Laïka raconte
Petite soirée entre amis
(14.01.2001)

e week-end, mon maître et moi sommes allés au donjon de B. avec des amis très proches. F. et I. venaient d’Aix et sont arrivés à Montpellier vers 19h. Nous nous étions donnés rendez-vous à mon appartement afin que I. et moi nous nous changions. I. a revêtu une superbe mini jupe en cuir, une brassière de cuir également, des bas et ses talons aiguille.

Pour ma part, j’étais vêtue d’un serre taille en cuir verni, d’une brassière de cuir, de bas résille et de hauts talons. Nous nous sommes maquillées l'une et l'autre en échangeant nos rouges à lèvres. Nos maîtres portaient des pantalons de cuir et pendant que nous nous changions, ils commentaient nos tenues et notre maquillage : "pas assez de rouge" me dit mon maître.
Vers 20h, nous avons pris la route pour B. où nous étions attendus pour le dîner vers 21h. Pendant le trajet, nous avons discuté longuement de ce que nous avions fait depuis notre dernière rencontre. F. et I. avaient passé le réveillon à Paris et en avaient profité pour faire quelques boutiques intéressantes.

Arrivés à B., nous avons salué tous les convives. Maîtresse C. et son ami J., les “patrons”, S. une jeune soumise qui commence à s’initier à la domination, et deux couples que nous avions déjà rencontrés lors de soirées. Nous dinâmes dans une grande pièce, un peu froide, que réchauffait un poêle à gaz et de jolies bougies. Le buffet était délicieux et nous en profitâmes pour prendre des nouvelles de tout le monde, savoir s’ils avaient visité de nouveaux lieux... J’ai servi mon maître avec attention, prenant garde à ce qu’il ne manque de rien.
Le repas terminé nous nous sommes dirigés vers le donjon, juste à côté. Il faisait très froid et avant de nous dévêtir nous avons tous réclamé avec enthousiasme un café chaud. Nous avons allumé les poêles, bu un café, et avons enfin ôté nos chauds manteaux. C’est toujours un moment agréable que de découvrir les tenues des soumis(es) et des maîtres(ses) qui (parfois) font l’effort de se vêtir avec élégance et de façon sexy.

Une des soumises fut immédiatement attachée sur la croix de Saint-André. Son maître la fouetta durement puis commença à lui attacher des pinces aux seins et sur les lèvres. Les yeux fermés et la tête rejetée en arrière, elle semblait prendre beaucoup de plaisir...
Après ce spectacle qui nous avait tous mis en appétit, mon maître m’attacha sur une autre croix. Il commença à me fouetter avec un fouet tout doux puis, peu à peu avec des fouets plus durs puis avec la cravache et la badine. J’avais les fesses très chaudes et la cravache me brûlait. je sentais à la force de ses coups, que le public nous regardait. Mon maître souhaitait être fier de moi et je ne pouvais le décevoir... Je ressentais à la fois beaucoup de plaisir à l’idée que l’on nous admirait et une grande douleur.

Cette séance terminée, nous fimes une petite pause au bar avec F. et I. F. en profitait pour discuter tout bas avec mon maître : ils préparaient quelque chose...
Mon maître me demanda d'ôter ma brassière pour faire un bondage. Nous avions acheté une nouvelle corde, l’après-midi même. Elle était à la fois très souple et brillante, du plus bel effet sur la peau qu’elle mettait en valeur. Le bondage dura un bon moment, tant et si bien que je commençais à avoir des crampes... J'étais attachée les bras derrière le dos et la corde me maintenait le haut des cuisses. Mon maître m’enfila ensuite une cagoule prêtée par F. C’était la première fois que j’en portais une et l’effet était très étrange. Je ne voyais rien et je sentais de drôles de sensations. La cagoule était en cuir noir avec un bandeau amovible au niveau des yeux. On pouvait l'agrémenter d'un bâillon de latex mais mon maître me laissa la bouche libre car cela pressait mon piercing et c'était douloureux. Ensuite mon maître me fouetta. Je ressentis beaucoup plus la douleur qu'habituellement : en fait, la cagoule m’obligeait à me concentrer sur les coups de fouets, je ne pouvais m’évader. Mon esprit était entièrement occupé à attendre le prochain coup... Je sentis alors que l’on m'attachait à une autre soumise (I.). Je fus fouettée par F. et mon maître s’occupa d’I. Nous étions face à face, chacune avec une cagoule et j’entendais son souffle et ses gémissements sous le fouet. Cela me rassurait, nous étions très proches et solidaires dans cette punition.

Nos maîtres nous détachèrent et nous ordonnèrent de nous asseoir en face l’une de l’autre sur un bac, à califourchon. Ils nous apportèrent deux coupes de champagne. I. me fit boire sa coupe et moi la mienne. Ce n’était pas facile et du coup, nous buvions de larges gorgées. Nous commencions à avoir la tête qui tournait...
J’aperçus alors des personnes qui avaient dû arriver au cours de la soirée. Certains étaient vêtus de simples jeans et je demandais à mon maître ce que ces gens étaient venus faire ici. Sans doute, s’étaient-ils égarés... !
Un soumis entra alors dans la salle. Apparemment, il venait de vivre une mauvaise expérience avec une maîtresse un peu brutale. Cela arrivait parfois, d’où l’importance de la complicité entre les deux partenaires... Une autre maîtresse, que nous connaissions depuis notre passage dans le Gers et que nous aimons bien, le prit en main, et il y trouva, selon toutes apparences, un grand plaisir...

Il était près de cinq heures lorsque nous reprîmes la route. Nous souhaitâmes une bonne nuit à F. et I. que nous devions retrouver à midi pour le déjeuner. La nuit fut courte mais nous étions heureux d’avoir profité de cette soirée avec nos amis...

Laïka raconte
Une soirée improvisée dans le Gers
(23.12.2000)

as facile de trouver une soirée une veille de Noèl ! Pourtant ce soir là, mon maître et moi avions bien envie d'aller nous amuser dans un donjon. Vers 17h, nous avions fait le tour des contacts... quand je me souvins que j'avais aperçu un site Internet d'un donjon dans le Gers. Un peu loin, mais bon... Je téléphonais. Une soirée "couples" était organisée le soir même. Mon maître et moi hésitions quelques minutes : il fallait trouver un hôtel, 5h de route et sans être sûr que l'endroit vaille le déplacement.

Bon, tant pis, on décide de tenter le coup. J'appelais un hôtel près du donjon dont le patron nous avait fourni l'adresse. Pas de problème, la place ne manquait pas. En 1/2h, notre sac était bouclé et nous étions sur la route.
Il y avait beaucoup de monde sur l'autoroute, une pluie battante et de larges nappes de brouillard... la route ne serait pas facile...
Vers 22h, nous étions à Tarbes où nous avons tourné un bon moment. Il faut dire que, côté panneaux indicateurs, la ville est plus que limitée... Finalement, c'est aux alentours de 23h que nous arrivâmes à l'hôtel. Sympathique, le patron nous laissa la clé et le code de la porte pour notre retour. Nous nous changeâmes et partîmes vers le donjon qui se trouvait à quelques kilomètres de l'hôtel.

Nous arrivâmes devant une grande bâtisse, un véritable donjon médiéval magnifiquement restauré. Le patron nous accueillit très chaleureusement dans une grande pièce agrémentée d'un large bar. On nous servit un verre et mon maître partit à la découverte des lieux. Suite au bar, une autre pièce comportait une piste de danse et une grande cage. L'étage était équipé pour accueillir les couples échangistes. En revanche, au sous-sol, une grande cave comportant un tas de petits renfoncements était plus particulièrement réservée au SM. Une croix de St André était accrochée dans une des pièces de la cave que l'on pouvait fermer grâce à une grille. L'endroit était superbe mais l'installation n'était pas terminée. Les patrons nous expliquèrent qu'ils avaient commencé l'aménagement des lieux deux ans plus tôt et qu'il y avait encore deux étages à organiser. Bon, c'était quand même un bel endroit. le seul reproche que nous y faisions était l'absence de matériel SM. Il faut dire que l'endroit n'était pas réservé à ce type de public et accueillait aussi bien des fétichistes, des échangistes que des personnes SM. Tous ces gens se mariaient avec intelligence grâce à l'agencement des lieux, permettant à chacun d'être tranquille.

Ce soir-là, il n'y avait pas foule. Une maîtresse avec deux jeunes soumis, 2 autres soumis dont un travesti, 4 ou 5 couples échangistes et nous retrouvâmes une soumise que nous connaissions, venue avec quelques amis.
Après quelques verres et une discussion avec les convives, nous nous dirigeâmes vers la cave où mon maître m'attacha à la croix. Il commença à me fouetter et rapidement, tout ce petit monde se retrouva derrière moi, attentif au spectacle. Mon maître attrapa bientôt la cravache et me frappa de plus belle, fier et désireux de montrer sa belle soumise. Ce soir-là j'étais vêtue d'un serre-taille en cuir verni noir et rouge et d'un top en cuir , ainsi que de mes hauts talons. Mon maître avait revêtu son pantalon en cuir, un haut en résille noir et ses grandes bottes. Nous faisions grande impression. Le public n'étant pas particulièrement SM, découvrait pour la plupart, la beauté de la soumission.
Après cette petite séance d'échauffement, nous remontâmes au bar. Nous nous installâmes au salon, face à la piste de danse. Là, nous regardions les couples se déhancher. Soudain mon maître eut une idée. Le salon comportait de petites tables basses. Il me demanda de libérer notre table et de m'y installer à quatre pattes bien cambrée. J'étais ainsi mise en spectacle devant tout le monde. Mon maître me fouetta de nouveau dans cette position. Puis, il détacha ma laisse de petite chienne et nous allâmes danser.

La grande cage, attira notre attention. Mon maître attrapa ses cordes et commença un bondage en m'attachant à l'intérieur de la cage. J'étais exposée à tous les regards. Suite à cela, un jeune homme demanda à mon maître de lui montrer quelques trucs pour un joli bondage. Je servis de modèle. Le jeune homme avait l'air impressionné devant mon obéissance. Il faut dire que ce soir-là, j'avais envie d'être très sage pour que mon maître soit fier de moi. Nous discutâmes ensuite avec quelques personnes et les patrons des lieux.
Il commençait à être tard et quelques couples partaient. Une sorte d'estrade surplombait la piste de danse avec en son centre, une barre en hauteur. Mon maître m'y attacha avec des menottes et m'ordonna de danser comme une petite salope. Les flash crépitèrent au fur et à mesure que je me déhanchais. Tout le monde me regardait et je commençais à me sentir mal à l'aise... J'étais fatiguée. Mon maître me détacha et m'entraîna à la cave où il lia mes poignets, allongée sur une grande table recouverte de Skaï rouge. On prit quelques photos puis on fit un gros câlin. L'heure était venue de rejoindre Morphée.
Nous prîmes un dernier verre avec les patrons, enchantés de notre visite. Nous échangeâmes nos numéros de téléphone et après avoir fait nos adieux à l'assemblée, nous reprîmes la route.

C'est avec une grande fatigue et après une excellente soirée que nous nous couchions dans une chambre au décor rococo follement kitsh (avec des tapisseries représentant des cerfs se désaltérant dans une rivière, la totale !).
Le lendemain, nous fîmes un bon repas gascon avant de rejoindre Montpellier. Nous étions ravis de cette soirée improvisée et nous retournerons certainement dans le Gers avec des amis...

Laïka raconte
L'Isle SM
(27.11.2000)

e voulais offrir à mon maître un superbe anniversaire. Aussi, j’avais décidé de l'emmener dans un donjon que nous ne connaissions pas mais dont j'avais entendu parler en bien, à L./T, près de Toulouse.

J'avais demandé à un couple d'amis marseillais de nous accompagner pour cette fête.
Vendredi soir, F. et I. sont arrivés à Montpellier. Nous sommes allés dîner au restaurant, dans un superbe cadre. J'étais habillée de façon très sexy avec un petit short en vinyle et un long manteau. I. avait un beau pantalon de cuir, un petit haut très sexy et une chaîne ornée d'un cadenas autour du cou. Nos maîtres avaient revêtu également des pantalons de cuir qui moulaient parfaitement leur beau derrière. Durant le dîner, nous conversions avec gaieté de nos dernières aventures et un couple près de nous semblait attentif à notre conversation. D'autres personnes observaient nos tenues, certains avec admiration, d'autres avec réprobation...

Pour être en forme le lendemain, nous ne nous sommes pas couchés trop tard. Nous avons raccompagné I. et F. dans mon appartement où ils logeaient et sommes rentrés nous coucher avec mon maître.

Le samedi, nous nous étions donnés rendez-vous vers 12h. Nous partîmes avec une seule voiture. Vers 17h, nous nous sommes arrêtés à Toulouse visiter un magasin de confection de cuir dont F. avait l'adresse. C'était un jeune créateur. Il n'avait que quelques modèles en magasin : I. essaya une petite jupe en cuir et moi un serre-taille en cuir verni. Mon maître, subjugué, décida de me l'offrir. Ensuite, nous nous rendîmes aux Galeries Lafayette afin d'acheter des bas résille. Ce fut une longue aventure car une seule caisse était ouverte et la pauvre caissière ne savait plus où donner de la tête. Elle se trompa sur le prix et nous dûmes refaire la queue pour corriger cette erreur. Enfin, nous étions enfin habillées pour ce soir.
Nous nous rendîmes ensuite à L. Le donjon se trouve juste à côté d'un hôtel-restaurant où nous avions réservé nos chambres. Après avoir dîné, nous avons rejoint nos chambres pour faire une petite pause et nous habiller. Mon maître et moi avions grande envie d’un bain chaud. Je commençais à faire couler le bain mais malheureusement, l'eau était à peine tiède. Tant pis, nous plongeâmes rapidement dans le bain pour nous détendre un peu puis nous avons sauté dans le lit pour nous réchauffer. Après un petit câlin tout doux (j'aime bien faire un câlin avant une longue nuit de soumission), nous nous sommes habillés. I. m'a aidée à revêtir mon serre-taille et j'ai lacé son corset. Mon maître avait un pantalon de cuir et un très joli haut transparent d'un beau gris brillant. Il était vraiment très beau et j'étais très émue.


Vers 23h, nous descendîmes au donjon. C'était un lieux magnifique. A., une belle travestie, nous ouvrit la porte avec grands éclats de joie. Cela faisait bien longtemps que nous lui avions promis de venir et elle était ravie de nous accueillir. Elle nous offrit une coupe de champagne et nous fit découvrir les lieux. La salle du bar était grande et très bien agencée avec une longue table en bois sur laquelle étaient déposés des verres et des plats d'amuse-gueule, des canapés et des fauteuils. Puis, nous entrâmes dans une petite pièce assez sombre dans laquelle trônait une cage métallique. Sur le mur, des chaînes entrelacées. Enfin, la salle du fond était disposée comme une salle de spectacle : un treuil électrique surplombait la scène avec sur un des murs, une croix de Saint - André et sur l'autre une foule de fouets, menottes, cravaches et autres instruments de torture. C'était un très bel équipement. En face de cette scène, un espace aménagé avec des canapés et une immense roue accueillait déjà un public attentif... Je sentis immédiatement qu'ici je n'aurais pas de problème de gêneurs. La sélection qui était effectuée par les propriétaires du lieu donnait à chacun l'assurance d'être parmi des gens respectueux des règles du SM. Pas de voyeurs, pas d'échangisme, nous étions en lieu sûr. J'étais ravie... et mon maître le semblait aussi. J'étais vraiment heureuse de pouvoir lui offrir cette soirée où j'avais décidé de me surpasser pour lui montrer mon amour.

Après le champagne, mon maître m'enferma dans la cage pendant un bon moment. Je me sentais en sécurité et j'étais bien. On me regardait, une maîtresse m'apporta même un cendrier pour que je puisse fumer ma cigarette. C'était vraiment agréable car le sol de la cage était couvert d'une douce moquette rouge et, si elle n'était pas grande, la cage me permettait quand même une position relativement détendue. Alors que j'étais en cage, mon maître observait ce qui se passait dans la grande salle du fond. Puis il vint me libérer et entreprit un bondage. Je m'assis sur un grand tabouret et mon maître me bondagea très joliment. Puis il me prêta à une maîtresse qui me bondagea les seins. C'était la première fois et j'avais peur d'avoir mal car j'avais les seins un peu gonflés. Finalement ce ne fut pas aussi terrible que ce que j'imaginais. Cependant, je ne trouvais pas cela très esthétique, surtout après avoir vu les photos...
Il était l'heure de ma punition. Mon maître m'emmena dans la grande salle et m'attacha les poignets et les chevilles à la croix. Il commença à me punir avec notre martinet habituel puis un plus dur. Ce dernier me faisait l'effet de milliers de petites aiguilles me rentrant dans la peau. C'était à la fois excitant et douloureux surtout lorsque mon maître frappait plusieurs fois au même endroit. Ma punition dura longtemps et le public était très attentif à mes mouvements de reins qui cherchaient à éviter le martinet (sans succès, bien sûr).

 

Puis mon maître me libéra et m'offrit une petite pause champagne. Cette pause me permit d'observer un peu ce qui se passait autour de moi. De superbes scènes de domination se déroulaient devant mes yeux. C'était magnifique et je sentais dans ce lieu ce que j'attendais d'un donjon : le respect, la beauté, le SM dans ce qu'il a de plus émouvant. Mon maître semblait aussi très heureux.

Il eut envie de me punir dans la petite salle qui était plus intime. Il m'attacha aux chaînes le long du mur, face à lui. Il me fouetta les seins et pendant qu'il me fouettait j'entendais des cris dans la salle d'à côté. Je fis part de mes craintes à mon maître. Il alla voir ce qui se passait et me dit qu'un maître était en train de tirer la langue de sa soumise. J'imaginais la scène et cela m'angoissait beaucoup. Notre séance terminée j'allais voir ce qui se passait. La jeune soumise était à quatre pattes. D'un côté son maître lui tirait la langue et de l'autre un soumis lui faisait un fist-fucking. Cela m'impressionna mais je sentais que l'acte était maîtrisé. Rien de dangereux ne se faisait ici.

Il était très tard et F. et I. vinrent nous souhaiter une bonne nuit. Ils semblaient eux aussi, ravis de leur soirée. Les gens commençaient à partir. Avant d'aller nous coucher mon maître tenait à m'attacher sur la roue. Au centre de la roue il y avait une sorte d'essieu très haut auquel il m'attacha les jambes. J'étais couchée sur la roue les jambes en l'air à 90° sur l'essieu, mon corps reposant sur une des branches de la roue. Il m'attacha également les poignets sur la roue. C'était vraiment très inconfortable et je commençais à être vraiment fatiguée. Je pleurais, j'en avais marre. A. commença alors à me fouetter. Je tentais d'avaler mes pleurs et alors qu'ils redoublaient, je sentais en moi une drôle d'impression, une sorte de soulagement de détente. C'était la première fois que je ressentais cela, je pense que la fatigue aidant, je n'avais plus la force de résister et toute la tension se relâchait. J'entendais autour de moi : "elle est courageuse", "elle pleure", "c'est bien"... Ma punition s'arrêta enfin... Je me recroquevillais sur moi même tentant de cacher mes dernières larmes... Je rejetais mon maître, je lui en voulais de me faire souffrir. A. s'assied à côté de moi, quelqu'un me donne une veste, peu à peu, je me calme... Mon maître m'aime, je le regarde tendrement, mon bel amour, pour toi, je veux être la plus soumise, la plus forte la plus belle.

Je crois que cette soirée est une des plus belle que j'ai passé, celle où j'ai sentis que je me dépassais...

 
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